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L'Atelier de Ramettes
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28 décembre 2018

Les Lutins Urbains. Tome 5 Korrigans et Grosse Galette

Renaud Marhic

ill. GODO

Editions P’tit Louis, sept  2018, 259 p., 10 €

Couverture rigide.

Livre Voyageur

 

lutins urbains 5

4e de couv. :

Les Lutins Urbains débarquent en Bretagne ! Chassés de la Grosse Cité par la sinistre Brigade de Répression de l’Onirisme, nos amis viennent demander l’aide des Korrigans, leurs cousins bretons.

Grâce au Professeur Le Brac – lutinologue à Carnac – la bande à bonnet découvre bientôt l’existence d’un talisman capable de mettre en échec ses adversaires. Son nom : la “Grosse Galette”…

Pourchassés de toute part, lutins urbains et bretons se mettent en quête de l’objet magique. Au cœur de la Bretagne mystérieuse, leur route ne tarde pas à croiser celle d’un jeune policier en vacances : Gustave Flicman… qui n’est pas près d’oublier son séjour au pays des Korrigans !

 

Ma Chronique :

C’est un roman jeunesse qui fait la part belle à l’imaginaire, à l’humour et à la loufoquerie mais pas seulement… Préparez-vous à faire un drôle de voyage en Bretagne !

Ce roman est un vrai régal pour ceux qui suivent la série des Lutins Urbains, mais aussi ceux qui aiment/ s’intéressent aux lutins en général. Dépaysement total !  On fait un pas en avant puisque ce la se passe dans un futur proche et pas de côté puisque c’est du côté des légendes qu’il faut tourner son regard.

Cette histoire se déroule en Bretagne (notamment  à Brest et à l’île de Groix) alors je suppose que ceux qui connaissent le coin y trouveront un plaisir supplémentaire.

Ce cinquième opus pourrait aisément se lire sans avoir lu les précédents mais il perdrait un peu de son piquant. Les personnages déjà présents et leurs caractéristiques sont bien exposés, quand aux nouveaux ils viennent donner  la touche bretonne de cette partie de l’histoire.

Ce roman est un concentré d’événements qui semblent converger vers notre héros « Flicman ». De nouveaux éléments viennent enrichir ce personnage. On comprend mieux qu’il soit un « grand rêveur » par exemple. Plus les épisodes s’enchaînent, plus on réalise qu’il fait partie d’un tout.

Cette histoire nous montre la place des médias à Grosse Cité et les interférences avec la politique et la police et ce monde « souterrain ». Cela contraste avec la Bretagne qui fonctionne sur d’autres types de réseaux.  Du point de vue des jeunes lecteurs c’est leur monde hyper-connecté, ou les hologrammes peuvent se faire passer pour des guides touristiques.

La thématique temporelle  incluse les interactions passé et présent, légendes et technologie.

J’ai trouvé cette histoire très bien menée et aboutie. On a beaucoup de questions mais aussi beaucoup de réponses et d’explications. Le fait qu’il soit plus long a peut-être joué un rôle.

Le narrateur « le reporter de l’imaginaire » est plus impliqué. Sa place va au-delà des « pschitts » (que j’adore toujours autant), il s’introduit dans l’histoire au milieu des ces créations. L’auteur a tous les droits !

L’humour est toujours très présent que ce soit dans les gags (visuels) et les situations surréalistes, ou les références et autres jeux de mots plus ou moins subtils toucheront le public adulte (ex : à l’insu de son plein gré), et d’autres toucheront les jeunes générations. Cela ne nuit en rien si on ne repère pas toutes les allusions (je suis certaine de ne pas les avoir toutes perçues).

Il y a plusieurs niveaux de lecture. Les multiples références aux légendes pousseront certains à aller plus loin et à se renseigner.

En fin de volume, on a une  petite bio de l’auteur et les précédents tomes avec leur couverture et leur quatrième de couverture.

Dans ce roman vous trouverez aussi des illustrations crayonnées de GODO.

Vous trouverez, « un abécédaire des lutins et autres créatures cités dans ce livre », ainsi que des références aux « Folkloristes… collecteurs… mais qui étaient vraiment les spécialistes des lutins ? ».

Différents côtés engagés sous-jacents qui  touchent  aux médias et à la manne financière du tourisme viennent enrichir la narration, ainsi que d’autres « messages » qui abordent la culture. La famille, les racines et les traditions restent un socle important de notre héritage culturel.  Des allusions aux sujets environnementaux tels  les constructions et autres dégradations.

L’océan a une place importante dans cette intrigue. Un retour aux sources ?

Ce qui est sûr, c’est que le pauvre Flicman n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs et à subir des coups au cœur et à la tête. Ce n ‘est pas la dernière folle équipée que nous vivrons… je l’espère !

Il ne me reste plus qu’à vous encourager à découvrir cette délirante série et à attendre les prochaines mésaventures de toute cette fine équipe de bras cassés, oups de lutins, lutinologues et de grands rêveurs….. La  BRO (Brigade de Répression de l’ Onirisme)  est toujours sur la brèche …

Ce qui est sûr c’est que cette histoire vous donnera envie d’aller dans une crêperie bretonne, manger de grosses galettes et boire du cidre… et peut-être que vous aussi vous verrez des drôle de choses voler devant la lune !

P'tit louis

1% rentrée 18

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