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L'Atelier de Ramettes
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24 novembre 2020

Les sales gosses

Charlye Ménétier McGrath

Editions Fleuve, mai 2019, 263 p.17,90 €

Existe chez Pocket

Dans ma médiathèque il y a…

 

sales gosses

4e de couv. :

Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants. Et le pire, c’est que chacun se renvoie la balle pour déterminer qui a été à l’initiative de cette mascarade.
Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits-enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuves de son (très) long passage sur Terre, elle n’a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les rendre tous dingues.
Sauf que, ce lieu dans lequel elle ne voyait qu’hostilité va lui révéler bien des surprises…
En prenant part, d’abord sur la pointe des pieds, puis avec une ardeur qu’on ne lui connaissait pas, aux rendez-vous mensuels d’une clique de pensionnaires plus agités qu’une colonie de vacances, Jeanne va réveiller des pans de sa personnalité qu’elle pensait à jamais enfouis : la curiosité, l’espoir… et surtout : l’audace. Qu’on se le dise : au « jeu des regrets » de l'avant-dernier vendredi du mois, rien n’est jamais perdu.

 

Mes impressions de lecture :

Voici un nouveau livre dans la liste «les petits vieux qui nous en font voir de toutes les couleurs ».

Mais qui sont en fin de compte ses « sales gosses » ?

C’est un roman touchant et drôle qui met en scène des personnes de 80 ans qui sont à un moment de leur vie où on leur fait croire qu’il ne faut plus rien attendre de la vie. C’est cette génération qui a connu la deuxième guerre mondiale, une autre époque et d’autres mœurs. Ils font partie de la bourgeoisie. L’argent n’est pas le sujet, ils sont indépendant financièrement, et au niveau motricité. Ce sont d’autres préoccupations qui vont les occuper.

L’histoire se déroule principalement à Lyon, mais pas que…

Nous avons une résidence pour personne âgées. La narratrice tiens un journal intime est c’est à travers son regard que nous allons découvrir les événements. On a parfois les journées qui sont racontées comme dans n’importe quel journal et parfois le récit est en court de réalisation, on est alors dans le présent ou dans les pensées de Jeanne.

On va suivre les différentes étapes. Jeanne veuve dont les enfants décident ce qui est le mieux pour elle. La sidération, la capitulation… toute son éducation de femme de son milieu. Sa colère, sa prise en main de sa vie…

Ah les diktats de la société !

Elle décide de se venger de ses enfants qui l’on installée dans cette résidence. Cette partie est drôle au regard des misères qu’elles leur fait vivre et en même temps très triste puisque c’est la seule manière de pouvoir exprimer sa colère. Il y a des scènes gag.

Cette étape dure assez peu car elle va faire la rencontre de Léon, Lucienne, Jo, Louis et Paddy… Chacun a vécu cette entrée en résidence différemment, eux étaient pleinement consentants.

Comme je disais plus haut ils sont autonome et ont de l’argent alors ils mènent une vie agréable et assez active. Jeanne va vite s’intégrer. Et elle va insuffler malgré elle une nouvelle énergie et ça va être un tourbillon d’émotions et  d’aventures/mésaventures.

Ce qui m’a plu ce sont les secrets de famille dévoilés, l’affirmation d’une femme face à sa famille, la réalisation de rêves…

C’est un roman qui se lit d’un trait, c’est dû certainement aux différentes projets qui sont menés mais aussi au format court des chapitres qui correspondent à les jours d’écriture.

Des personnages attachants qui nous font vivre leurs émotions en live ! sans filtre...

Un épilogue permet de clore ces histoires…

Je pense lire « les imbéciles heureux » lorsque l’occasion se présentera, on change de tranche d’âge !

 

imbeciles

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