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L'Atelier de Ramettes
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12 juillet 2016

Traces

Florence Hinckel

Éditions Syros, 2016, 124 p., 5€

Mes lectures Syros

Traces

4e de couv. :

TRACES : UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE QUI D2TECTE LES FUTURS CRIMINELS

Marseille, le 12 août à 15 heures. La police vient arrêter Thomas Codislo, treize ans, de façon préventive. Le logiciel Traces, capable de prévoir les comportements criminels, est formel : l’adolescent va commettre un meurtre. Paniqué, Thomas parvient à s’enfuir. La traque commence. Comment pourra-t-il prouver son innocence ?

 

Mon billet :

C’est le troisième roman de Florence Hinckel que je lis depuis environ un an, et je compte la suivre car je suis réceptive aux sujets quelle aborde.

La collection mini syros  s’adresse aux 10 ans et +. Cela signifie qu’on est dans un roman court de 120 p.  Certains sujets ne seront pas approfondis ainsi que certains les personnages.

Je n’ai pas eu l’occasion de le faire lire à un gamin de mon entourage, mais je peux vous dire que moi je n’ai pas pu le lâcher, sauf quelques pauses. Ces arrêts sont qui finalement une bonne chose car emporté par l’action permanente et  les sujets d’actualités, on le lit trop vite, sans avoir le temps de se poser des questions.

On y retrouve les thèmes qui semble être importants pour Florence Hinckel, puisqu’ils sont dans la même lignée que ceux de ses autres romans  à savoir : La technologie, les jeux vidéos et les réseaux sociaux qui sont des miroirs aux alouettes que nous avons l’impression de maîtriser et qui peuvent se retourner contre nous. Les enfants ont  encore moins de recul et de sens critique. Ce qui est diabolique dans cette histoire, c’est que ça ressemble tellement à notre vie actuelle qu’on se dit que ça pourrait arriver.

Les données datas nous tracent et nos recherches sur le net peuvent donner de nos vies une drôle d’image. Thomas va en faire une triste expérience. En lisant cette histoire, je pensais aux écrivains et notamment les écrivains en herbe qui se documentent à fond pour être le plus précis possible. Savez-vous qu’il y a des gens qui ne fréquentent pas la bibliothèque de mon village ? pour que l’on ne sache pas ce qu’ils lisent, pour ne pas être stigmatisés et jugés par les bénévoles que nous sommes ?

Le web et les médias n’ont  rien avoir avec l'anonymat,  les moteurs de recherche sont là pour nous pister…

Ce qui m’a beaucoup plu c’est que l’histoire se passe à Marseille (une ville qui a son importance pour l’auteure). Ce n’est pas Paris, ou d’une ville non identifié.

Bien sûr dans la littérature jeunesse l’amitié et l’entre-aide sont importantes. Sur qui compter face aux machines, aux administrations et autres rouages de la justice ? sinon sur les amis ? Face à la justice, les droits et les lois, l’homme se sent parfois si petit.

L’entête des chapitres un jour une heure, cela donne un rythme assez tendu aux événements. 24 h heures intenses…

« Traces » comme celles que l’on laisse derrière nous qu’elles soient  physiques ou virtuelles, ça rime avec traque… On va se cacher avec Thomas, courir avec Thomas, angoisser avec lui. Il y a aussi l’idée de prédestination. Est-ce écrit quelque part ? Il y a quelque chose d’inexorable.  Je n’en dis pas plus vous vous laisser découvrir la chute !

Je remercie les Éditions Syros pour leur confiance.

syros

 

Sur ce blog :

bleue  yannis

 

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