Je me demande

Jostein Gaarder, Akin Düzakin

La joie de lire, nov 2014, 69 p., 10 €

 Une lecture Libfly

4 e de couv :

Voici un livre qui fait réfléchir, un livre qui soulève des interrogations et stimule la réflexion. Des questions philosophiques se mêlent à une histoire illustrée qui suggère l’amitié, l’amour, le chagrin… et le courage de vivre.

Ma chronique :

 « Je me demande » après l’avoir lu j’en suis toujours à cette question  « je me demande » ce que je vais pouvoir dire de plus que dans la quatrième de couverture. Ne vous y trompez pas. C’est un livre que j’ai beaucoup aimé et que j’ai déjà fait passé de main en main dans mon entourage. Je n’ai pas abordé la phase réponse et ce n’est pas un livre qui va rester dans la bibliothèque, c’est un livre qui va être souvent ouvert. Par contre je le trouve un peu sombre pour l’aborder avec mon garçon de sept ans. Car ce n’est pas tout de lui poser les questions il faut aussi avoir des éléments de réponse.

« Comment est-il possible que je parvienne à me souvenir de choses qui se sont déroulées il y a longtemps ? Qu’est-ce qui fait que j’en oublie d’autres, et soudain, elles me reviennent en mémoire ? » ou encore « Puis-je être sûr que tout ce que je me souviens est véritablement arrivé ? » « Ceux qui ne sont plus là peuvent-ils savoir comment nous allons, nous qui sommes en vie ? » «  Comment se fait-il que je sois capable de parler ? Comment est-il possible que j’arrive à choisir les mots qu’il me faut parmi tous ceux que j’ai dans la tête ? », j’arrête là mais ma chronique pourrait se faire par la plupart des questions posées, ce sont des questions semblables qui m’accompagnent dans mes lectures. Vous allez me dire qu’il n’y a rien de nouveau dans les questions posées, c’est plus par le choix de l’auteur qui rend pertinent le cheminement à travers le livre. Ma fille, elle a vu des pistes de réponses dans les illustrations qui accompagnent chaque question. Les dessins sont assez sombres et très imagés, l’enfant est tantôt sérieux, en train de réfléchir, de rêver, il y a cependant peu de sourires. La couverture est un bon exemple des illustrations.  De la page 33 à la fin si on feuillette vite comme avec un folioscope, des images animées…

Je remercie Libfly de m’avoir permis de découvrir les éditions La joie de lire.

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