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L'Atelier de Ramettes
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6 novembre 2014

La petite Bijou

Patrick Modiano

Gallimard, 2001, 154 p., 14,70 €

Folio 2002, 175 p., 6,20€

 

Prix Nobel de littérature 2014

Club de lecture d'Auf

 

petite bijou  petite bijou Folio

Auteur :

Patrick Modiano est né en 1945, son premier roman date de 1968. Il a reçu le Prix Nobel de Littérature en 2014.

Anecdotes :

Le jour où on annoncé  sa nomination j'étais tombé sur un de ses livre que j'avais laissé à portée de main mais que je n'avais pas encore lu !

Je suis très contente qu’il est eu ce prix car c’est un de mes auteurs favoris.

 

4 e de couv :

« « Quand j’avais sept ans, on m’appelait la Petite Bijou. »

il a souris. Il trouvait certainement cela charmant et tendre pour une petite fille. Lui aussi, j’en étais sûre, sa maman lui avait donné un surnom qu’elle lui murmurait à l’oreille, le soir, avant de l’embrasser. Patoche. Pinky. Poulou

« Ce n’est pas ce que vous croyez, lui ai-je dit. Moi, c’était mon nom d’artiste. » »

 

 

Ma Chronique :

Il aura fallu que Patrick Modiano obtienne le Prix Nobel de littérature pour que je lise ce roman qui pourtant attendait depuis longtemps.

Oh surprise le « je » est une narratrice !

Cela faisait quelques temps que je n’avais pas lu ou relu un Modiano et tout de je me suis retrouvé en pays connu. Paris ses rues et son métro… ceux qui connaissent Paris doivent encore plus flâner avec les personnages de Modiano.

La forme est toujours la même des chapitres assez courts qui nous entraînent dans le sillage mental et physique. A chaque fois on reprend un fil de l’histoire et on essai de rembobiner la pelote.

« La petit bijou » n’est plus, elle a été refoulée au fond de la jeune fille. Elle a engrangé les non-dits et l’absence.

Essayer de se construire après un abandon, se croire orpheline et prendre conscience que l’on ne l’est pas. Accepter de sa mère n’a jamais été mère. La narratrice qui croyait s’être forgé une carapace voit ses sentiments mise à nu. Elle est un être en souffrance et elle va s’effondrer mais heureusement elle découvre qu’elle n’est pas seule.

On retrouve les thèmes chers à Patrick Modiano : la faute des parents et les conséquences sur les enfants.  Qui est le père ? les sous entendus le laisse deviner.

Les souvenirs qui refont surface tels des bulles de savon et qui explosent en pleine face.

Je me rend compte que ce que j’aime aussi dans les histoire de Modiano c’est ce retour à la maison (ou lie de vie) de l’enfance. Les souvenirs sont comme des cadavres cachés dans les placards dans le papier peint et on a tous plus ou moins tendance à les rechercher.

Un roman bref mais intense par les sujets qu’il aborde.

« La dette à payer » voilà ce à quoi me font penser les romans de Modiano. Qui doit la payer et pourquoi ? Je crois qu’il n’y en a pas ou alors il ne l’a pas trouvé.

A bientôt pour un autre des romans de Modiano qui attendent dans ma PAL !

 

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