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L'Atelier de Ramettes
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27 mars 2013

Souviens-toi de m'oublier

Régis Descott

JC Lattès, 2013, 244 p.

 

LU DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT LIVR@DDICT / JC LATTÈS

 

souviens-toi

4 e de couv :

Max était un crève-la-faim lorsqu’il peignait Iris. Aujourd’hui, ses tableaux s’arrachent à des prix auxquels il n’aurait jamais osé rêver. Des tableaux de singes, cyniques, réalistes, grinçants. Fini les nus, fini les portraits d’enfants. Iris, journaliste politique, a passé ces deux dernières années à oublier son histoire avec Max, à se reconstruire auprès d’Antoine, député aux dents de loup en passe d’obtenir un ministère. 
Mais confrontée un soir à cet homme qu’elle a tant aimé autrefois, qui n’a peint qu’elle pendant quatre ans, Iris se heurte à une réalité terrifiante : Max ne la reconnaît pas. Vengeance ? Désespoir ? Amnésie ? Comment ont-ils pu devenir deux étrangers l’un pour l’autre, avec ces souvenirs qu’elle est désormais seule à partager ? 
L’étrange trio va vite découvrir qu’on a parfois beaucoup à perdre à remuer le passé.

 

Ma chronique :

D’entrée je partais avec un a priori, ce livre était le coup de cœur d’une copine, allait-il le devenir  pour moi aussi ???

La couverture est magnifique, on y retrouve se rétroviseur et se regard d'une histoire d'amour passée.

Le roman commence avec une scène étrange et dérangeante et pourtant empreinte de normalité. Les protagonistes sont à un vernissage.  Une femme Iris, un « mari » Antoine, un ex. Max et le docteur qui apparaît en flash, les protagonistes sont mis sur scène par un marionnettiste… est-ce l’auteur ou Antoine ?

Un couple, elle journaliste radio et lui homme politique, face à des tableaux représentant des singes. Iris se rend compte que son compagnon actuel l’a emmenée au vernissage de son ancien amant et partenaire, au sommet de sa gloire. Des mots, des idées, des images viennent assaillir le lecteur : animalité, sexualité, perversité.  Elle va vers le peintre et là c’est le choc il ne la reconnaît pas. Elle quitte la salle en pleine confusion, on voit presque le moment où elle se regarde dans le miroir pour voir si elle est elle-même. Pour couronner le tout Antoine achète le tableau d’un chimpanzé qui rit et qui s’appelle Max.

Elle croyait avoir tourner la page et voilà que la nouvelle situation va devenir une obsession. On croit le feu de la passion éteint mais le moindre courant d’air peu raviver la flamme mais va-t-elle atteindre les deux protagonistes de la même façon ?

Iris va se poser des questions sur les motivations d’Antoine, sur le comportement de Max. On pourrait croire que l’auteur allait nous emmener vers une situation perverse, mais la situation assez malsaine va aboutir vers autre chose, que je ne veux pas dévoiler.

On trouvera des sujets tels que la politique, le pouvoir, l’argent, la jalousie, la rivalité… Mais aussi la passion dévorante et destructrice.

L’enquête qu’Iris mène dans le cadre de son travail (enquête suggérée aussi par Antoine) va la conduire vers des contrées inattendues… j’ai beaucoup aimé cette partie là.

Cette histoire soulève des questions sur les relations aux autres par exemple.

J’ai été très intéressée par le thème de la mémoire et le passé intime.

La fin m’a laissé une drôle d’impression.

J’ai eu du mal à parler de mes réactions face à ce texte sans en dévoiler la trame.

J’ai beaucoup aimé ce roman même si ce n’est pas un coup de cœur pour moi j’ai été touchée.

Je remercie livraddict 2 et lattes mini pour cette découverte qui me donne envie de découvrir les autres romans de cet auteur.

NB : Je remercie Delcyfaro qui m’a donné envie de lire ce livre avant qu’il ne soit proposé en partenariat.

 

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challemini100

23/100  

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Commentaires
D
Contente que le roman t'ait plu.
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