L'Enfant de Bruges

1 septembre 2012

Gilbert Sinoué

1999, 426 p.

Lu dans le cadre du challenge «un mot, des titres »

4 e de couv :

Sinoué nous transporte cette fois en 1441 pour suivre le parcours intriguant d'un enfant pas comme les autres. Le fils du grand peintre flamand Jan Van Eyck doit faire face à une de ces conspirations dont Sinoué a le secret. Assassinats, traques, indices... Mais à treize ans, il faut toujours se taire, même si l'on sait, lui avait dit son père. Ce n'est que bien plus tard que l'enfant s'apercevra que ces mots cachaient le Grand Secret, dont il est, sans le savoir, le seul détenteur.

Mon billet :

Tout d’abord une remarque sur la couverture du livre, qui ne remets pas en question le contenu du roman, mais qui n’a rien à voir avec Jan Van Eyck personnage qui a une place prépondérante dans le roman. Pourquoi cette reproduction postérieure à l’époque où se déroule le drame ? Juste parce que ce tableau s’intitule « Le portrait d’un jeune garçon ». ?!!!

J’ai beaucoup aimé cet univers de la peinture et des arts en général. Les liens qui existent entre les peintres à travers l’Europe.

C’est un roman sur les avancées technologiques et leurs conséquences sur la façon de penser. Le tout baigné dans une atmosphère de complot international.

Quel rapport entre la copie d’une carte portugaise détaillant l’avancée des découvertes du Portugal sur les terres du Sud et les recherches sur « l’écriture artificielle » et la peinture de Jan Van Eyck ? L’intrigue y répond.

Une série de morts d’anciens apprentis de ce peintre, des tentatives de vols et d’intimidation viennent pimenter le mystère. Pourquoi vouloir la mort de l’Enfant ? parce qu’il est le fils de Van Eyck ou parce qu’il est la clé de l’avenir… le suspens et bien mené, même si ce n’est pas un thriller palpitant.

J’ai passé un bon moment dans ce roman et j’ai bien aimé la façon de raconter de Gilbert Sinoué… il faudra que je tente une autre lecture, puisque j’ai plusieurs romans de cet auteur.