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L'Atelier de Ramettes
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13 octobre 2011

Violette

David G.F. Kapell

Société des écrivains, 2011, 100 p., 14 €

Lu dans le cadre d'un partenariat "Les agents littéraires" / "Société des écrivains"

 violette

4 ième de couverture :

Dans une vieille ferme crasseuse de la campagne dijonnaise vit la détestable Violette Carton. Entre ses poules et ses lapins, quelle prend plaisir à supplicier, et son chien « La Truffe », à la vie intérieure tourmentée, elle mène une existence bien réglée. Qui pourrait alors se douter que notre fermière est en réalité la plus grosse fortune de la région ? Car la Violette a bien des secrets, à commencer par les heures quelle passe sur les sites boursiers et les sommes importantes régulièrement versées sur le compte de son fils Gilles, conseiller financier de la très prestigieuse société Mercier & Pardal Invest. Ce fils, c’est Gilbert qui lui a fait alors qu’ils étaient tous deux étudiants à Paris. Bien sûr, après avoir profité comme il se doit de la naïveté de cette provinciale, le jeune homme la lamentablement jetée. Mais Violette s’est promis de lui faire payer cet affront. Aujourd’hui, Gilbert est devenu patron de MPI et l'heure de la vengeance a sonné Avec ce roman burlesque sur fond de magouilles boursières, David G. F. Kapell nous ouvre les portes de son univers truculent, où les chiens sont tiraillés entre devoir et envie de voyage, les médecins pratiquent des rites vaudous et les fermières s’imaginent à la tête d’un empire financier. On se laisse entraîné par l’intrigue originale, et par la langue unique et dynamique de l'auteur pour un moment de lecture inoubliable.

 

Biographie de l'auteur

Benjamin d’une fratrie de sept enfants, c’est le 31 décembre 1958 que naît David Gabriel-Frédéric, à Fort de France en Martinique. À partir de 1992, il commence à signer des productions diverses allant du dessin aux cerfs-volants et autres sculptures du pseudonyme de Kapell. L’année 2009 a marqué le début de son engagement dans l'univers de l’écriture. Pour vous servir !

 

Mon avis :

Premier rendez-vous avec la Société des écrivains format (21x14) et taille de la police de caractère agréable.

On dit que la première phrase d’un roman est très importante, que dire du premier paragraphe (voir citation 1) de celui-ci ? Il laisse présager d’un roman « sanglant » mais ne nous laissons pas influencer.

« La Violette » : l’utilisation du « la » situe bien le roman dans le milieu rural.

Violette tient un langage familier, voire vulgaire lorsqu’elle parle à son chien. Au  contraire dans la partie récit se situe plutôt dans un registre assez soutenu, quoique mâtiné d’expressions plus familières.

On sent que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman « jubilatoire ». A travers l’utilisation de certains mots, ainsi que le choix des personnages et de leur nom. Certains « tableaux » sont désopilants. Les pensées du chien donnent un petit plus à l’intrigue.

Ne vous attendez pas à une  représentation de la campagne bucolique. Il y a un petit côté caricatural assez sympathique. Je ne connais pas Dijon mais ça semble assez réaliste comme description d’une ville de province.

Les flash-back sont bien amenés.

C’est un roman bref pour un moment de détente.

J’ai vraiment passé un bon moment de lecture. Je trouve que la quatrième de couverture donne trop d’indices, même si certains rebondissements sont surprenants d’autres sont attendus. La vengeance est un plat qui se mange froid !

Juste une petite déception au moment du dénouement, Violette est interrompue dans son élan c’est bien dommage.

J’espère vous avoir donné envie de découvrir cet auteur.

 

Citation  1:

« Schlang ! La feuille de boucher s’abattit sur le billot, dans un bruit d’os brisé, et dans un va-et-vient nerveux, le restant de peau rosit par le sang qui avait coulé, arraché par l’épaisse lame, les morceaux de chair sanguinolents s’amoncelaient dans la cuvette posée à même l’évier dans cette cuisine toute terne baignée de relents d’humidité mêlés à l’arôme persistant du feu de bois dans la cheminée.

Ça n’était jamais qu’un poulet de moins, son âme surprise par l’événement devait déjà planer au paradis des volatiles, avant de connaître cette issue fatale, le pauvre animal avait bien souffert. » (p.7)

 

Citation 2 : Titres des chapitres :

Chapitre 1 : Comme un pinson dans l’eau

Chapitre 2 : Branle-bas de combat

Chapitre 3 : Rien ne va plus

Chapitre 4 :Les jeux sont faits

Epilogue : Rouge, impair et gagne

 

Si je devais noter ce roman je lui donnerais : 4/5

 

Je remercie agents mini et société

 

NB : finit de lire le 6 octobre ... il se lit d'un trait !

 

 

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Commentaires
P
Oui, ce petit livre se lit agréablement d'un trait mais alors,s'il vous plait, please, gare aux fautes d'orthographe ( j'en ai compté pas moins de douze!!!).<br /> <br /> Un auteur se doit d'être impeccable question orthographe ( faire relire et corriger un texte avant publication, de grâce!). Doit absolument mieux faire la prochaine fois.
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