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L'Atelier de Ramettes
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3 novembre 2019

N’habite plus à l’adresse indiquée

Nicolas Delesalle

Editions Préludes, 2 oct 2019, 224 p., 15,90 €

Mes Lectures Preludes

 

nhabite pas à l'adresse

4e de couv. :

La première fois qu’elle reçoit une lettre d’amour anonyme, Sissi est furieuse. C’est quand même le comble, pour une factrice ! La cinquantaine bien sonnée, un physique loin de celui de Romy Schneider, divorcée et marquée par l’accident de son fils, elle voudrait bien savoir qui ose jouer avec ses sentiments. Heureusement, Sissi peut compter sur ses collègues pour l’aider, surtout Simon. C’est encore lui qui parle le mieux de Sissi, de leur quotidien au bureau de poste, de leur monde à eux avec Dine, qu’on distingue à peine derrière ses tatouages, Luc, à l’humour aussi noir que naze, Paulo, le boulanger écolo philosophe, Martin, le père de famille au bord de la crise de nerfs. Alors quand les lettres enflammées se multiplient, les amis s’organisent et décident de mener l’enquête. Jusqu’au bout, jusqu’à la révélation finale. Même s’ils auraient peut-être préféré ne rien savoir.

Ma chronique :

C’est le troisième roman de Nicolas Delesalle que je lis et c’est la troisième expérience lecture. On ne sait jamais où il va nous mener… on comprend d’entrée que ce sera  dans les failles humaines qui font que le cœur à parfois des ratés.

C’est un roman qu’on dévore car on veut avoir le fin mot de l’histoire et en même temps on ne veut pas aller trop vite car on sent que le drame va arriver. C’est un roman qu’on a envie de reprendre au début pour savourer pleinement après les découvertes de la fin comme si on pouvait changer le passé. Il y a des choses que l’on devine avant qu’elles soient dévoilées mais qu’importe... le but du voyage ce n’est pas l’arrivée, c’est le chemin qu’on parcoure.

L’originalité de ce roman tient en partie dans le fait que c’est un dialogue dont on n’entend qu’une voix. L’interlocutrice de notre héros apparaît que de manière indirecte. C’est Simon qui place les questions de la Demoiselle, et qui commente les réactions de la jeune femme. Nous avons donc la narration au présent Simon et la Demoiselle dans le bar avec leur limonade et le monde qui l’entoure… les lettres que Sissi a reçu et que ces amis ont vu… la narration du temps de Sissi et de ces fameuses lettres et les temps plus anciens de l’enfance de certains protagonistes.

Au début on découvre Simon un être solitaire qui semble être un SDF (qui se dénigre) et on va découvrir comment la vie va l’emmener là… On va le voir vivre au travail, dans un groupe, plus … avant…

En aucun cas il s’agit d’une histoire triste et nostalgique. Le Simon d’aujourd’hui porte un regard sur l’enchaînement des événements dramatiques.

La notion de temps et d’espace est toute relative puisqu’on est dans la narration. Les mouvements vont vers les gens qui vont mettre en œuvre tout ce qui est possible pour sauver leur amie et aussi se sauver moralement. On va découvrir les personnages grâce aux confidences recueillies par Simon qui à son tour les fait revivre pour cette demoiselle.

Je pensais que l’important c’était cette boîte aux lettres qui fait vivre Simon et non ce sont ces êtres qui ont partagé la vie de Simon avec leur fêlures.

J'ai bien aprécié tout ce qui concerne la météo avec la forte présence de l'eau. La pluie, les tempêtes, la plongée sous marine etc...

Je vous laisse découvrir les secrets et les mystères qui ont conduit Simon à parler…

La particularité des éditions préludes c’est qu’elles proposent des passerelles vers d’autres romans sur la même thématique. Ils proposent « La liste de mes envies » de Grégoire Delacourt, je n’aurais pas pensé à ce roman mais tout compte fait oui. « Les oubliés du dimanche » de Valerie Perrin je ne connais que de nom donc je ne peux pas trop dire, sauf que ce n’est pas la même période donc pas la même problématique me semble t-il… quant à «  Le facteur émotif » Denis Thériault je découvre ce titre et il me donne bien envie, là on est plus près du facteur en tant que personnage. C’est une bonne idée de ne pas laisser les lecteurs avec un livre fermé.

Il ne nous reste qu’à attendre le prochain roman de Nicolas Delesalle… et une nouvelle quête intérieure.

Je remercie les Editions Préludes de leur confiance.

préludes

RL19

 

goût du large     mille soleils

 

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