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L'Atelier de Ramettes
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4 novembre 2019

Hannah

Jean-Claude Mourlevat

Editions Pocket, 2002, 160 p, 5,50 €

Dans le cartable de mon fils il y a…

hannah

4e de couv. :

Dans La rivière à l'envers, tome 1, Tomek nous entraînait dans son incroyable quête : trouver la rivière Qjar et son eau qui empêche de mourir. Nous marchions avec lui sur les pas de Hannah.
Cette fois-ci, c'est Hannah elle-même qui raconte son voyage sur la vertigineuse Route du Ciel, puis à travers le désert.
Son récit nous fait découvrir des contrées nouvelles, nais on y retrouve aussi des paysages connus : la forêt de l'Oubli, la prairie, l'océan...

Ma chronique :

Le mois dernier je vous ai parlé de ma lecture de Tomek, le tome 1, du diptyque « la rivière à l’envers ». Le héros était un garçon de 13 ans dont la vie a basculé le jour où il croisa Hannah dont on apprit les grandes lignes de sa vie.

Dans le deuxième tome, on va découvrir dans le détail le voyage d’Hannah avant sa rencontre avec Tomek, puis pendant leur séparation et leur retrouvaille.

C’est très intéressant de voir comment l’auteur va imbriquer tout cela. Le lecteur débute avec l’impression qu’à travers ce qu’il a lu dans Tomek, il connait l’histoire du voyage rocambolesque de cette gamine de 12 ans, déterminée et vaillante (valeureuse ?). Mais on va découvrir ses rencontres, ses aventures et mésaventures par le menu.

On se rend compte que la part onirique est très importante. Le début du voyage on voit Hannah  bercée par la diligence avec les étoiles comme seul repère.

L’univers onirique est renforce par la présence des oiseaux (l’air), de la montée vers le sommet de la montagne des images de routes effondrées avec le risque de tomber. Elle est comme entre deux mondes. On se demande comment ils vont pouvoir continuer le voyage.

La confiance a aussi une grande importante. Elle va mettre sa vie entre les mains de deux parfaits inconnus. On va avoir un autre voyage initiatique différent de celui de Tomek. J’aime le mélange des noms contemporains courants et de noms plus « exotiques » on a par exemple Grégoire et Iorim ; Hannah et Hoda.

Les noms de lieux Ban Bataïn  qui signifie Très loin ou là où personne ne va. On est dans un monde imaginaire qui fait penser aux mille et une nuits. Elle va voyager en diligence vers le Sud, traverser des plaines et des montagnes escarpées, un désert, un océan…  On est plus dans l’univers du conte que dans Tomek, avec la présence de princesses, de magie etc. Une histoire intemporelle.

On va découvrir de belles histoires  de confiance et d’amitié. On va vivre les émotions avec Hannah qui va vivre « plusieurs » vies. On a l’impression qu’elle est retardée, ralentie dans sa progression… Est-ce pour l’empêcher d’atteindre son but où pour lui laisser le temps de « grandir » ?

On sent une autre voix dans la narration. C’est vraiment un roman à part entière mais il faut vraiment le lire à la suite de Tomek et ne pas inverser.

L’histoire se termine comme le précédent tome, il me manque dont une réponse au sujet de la passerine… 

 

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