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L'Atelier de Ramettes
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2 novembre 2019

Les rêveurs

Isabelle Carré

Livre de poche, 2019, 288 p., 7,70€

Dans ma médiathèque il y a…

Club de lecture Auf

rêveurs

4e de couv. :

Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées du moment, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.

Ma chronique :

J’ai eu envie de lire ce roman lorsqu’il est paru, d’autant qu’une lectrice de mon cercle de lecture l’avait présenté et apprécié. Il aura fallu attendre qu’il soit choisi par mon club de lecture pour que je le lise.

J’ai été surprise dans un premier temps de la position de la narratrice. Il y a une mise à distance qui s’explique par le fait qu’elle raconte des événements qui ont eu lieu avant sa naissance.

La narration se compose en deux temps. Tantôt elle nous raconte la vie de sa mère, de son père, de sa famille avant sa venue et parfois il y a des souvenirs la concernant qui viennent s’intercaler. C’est  un peu déstabilisant et puis on s’y fait une fois qu’on est immergé dans le texte.

Les chapitres sont courts et ressemblent à des tableaux vivants. On découvre une facette, une anecdote, un pan de l’histoire de cette famille atypique.

J’avais peur de trop voir Isabelle Carré dans ce rôle de narratrice, mais j’ai vite oublié qui écrivait et j’ai été emportée par cette forme de narration entre roman et autofiction. J’ai été surprise de savoir que ce roman avait été en parti écrit pendant des ateliers d’écritures de Philippe Djian (mon auteur chouchou depuis bien longtemps).

On comprend petit à petit pourquoi ses parents sont singuliers et l’influence que cela a sur la futur vie de notre narratrice. Elle est devenue actrice et elle a pu incarner tous les rôles sur les planches ou devant la caméra.

J’ai bien aimé la playlist des chansons citées dans le roman. Le fait de voir cette liste permet de se rendre compte de la place de la chanson dans la vie de la narratrice.

C’est un roman intéressant lorsqu’on s’intéresse à la famille et aux liens qu’on tisse, le fonctionnement interne avec parfois des inversions de rôle quand les enfants sont à la place des adultes.

Je suis très curieuse de lire son prochain roman… 

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