Le diable, tout le temps.
Donald Ray Pollock
Livre de Poche, 2014, 408 p., 7,10 €
De l'Ohio à la Virginie-Occidentale, de 1945 à 1965, des destins se mêlent et s'entrechoquent : un rescapé de l'enfer du Pacifique, traumatisé et prêt à tout pour sauver sa femme malade ; un couple qui joue à piéger les auto-stoppeurs ; un prédicateur et un musicien en fauteuil roulant qui vont de ville en ville, fuyant la loi… La prose somptueuse de ce premier roman de D. R. Pollock contraste avec les actes terribles de ses personnages. Un univers terrifiant que la critique n’hésite pas à comparer à ceux de Flannery O'Connor, Jim Thompson ou Cormac McCarthy.
Ma chronique :
C’est un regard sur une Amérique loin des grandes métropoles. Nous retrouvons ces petits lieux fermés sur eux même avec des familles très religieuses, le fanatisme. On y retrouve de la famille et de la consanguinité. Les armes sont toujours à portée de la main. Tout est dans l’excès. L’Amérique des années 60-68, le Vietnam d’un côté alors que la deuxième guerre mondiale a déjà laissé des traumatismes. Les personnages sont dans l’excès… Cela semble tellement mal aller… on a des espoirs aux début qui vont se transformer au fur et à mesure. Qui va s’en sortir dans cette histoire ?
C’est morbide et violent. De la violence gratuite. Ce roman porte bien son nom !
Un roman fort avec une ambiance assez glauque qui vous laisse un arrière goût amer.
Un roman très très particulier...
18/100