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L'Atelier de Ramettes
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31 août 2016

Chercher Proust

Michaël Uras

Le Livre de poche, avril 2014,224 p.,  6,10 €

 

ATTENTION CECI EST UN LIVRE LU EN JUILLET 2014

Lu dans le cadre du Prix du Lecteur Livre de Poche 2014

J'avais posté mon avis sur le le site du livre de poche et oublié de le poster ici.

C'est aussi pour cela qu'il est plus court que mes chroniques habituelles.

Voilà c'est chose faite.

 

chercher_proust4e de couv. :

À l’âge où les garçons commencent à s’intéresser de près aux jeunes filles en fleur, Jacques Bartel, adolescent ordinaire dont la vie intérieure est aussi riche que la vie sociale est terne, se découvre une idole : Marcel Proust. Toute son existence est désormais « sous domination proustienne ». Ses parents s’en inquiètent, surtout sa mère, qui a lu dans un livre que Proust était homosexuel (et même, un habitué des bordels !).Les années passant, c’est tout naturellement que Jacques devient chercheur en littérature, spécialiste de Proust, voué corps et âme à sa passion, qui finalement, il faut bien se rendre à l’évidence, ne le mène pas à grand-chose. À moins que, de vaines recherches en temps perdu, ne s’annonce une nécessaire métamorphose…

 

Mon avis  :

Vous n'avez jamais lu ou terminé l'oeuvre de Marcel Proust ? Ne vous laissez pas arrêter par le titre, il ne s’agit pas d’une étude sur Proust !

Le narrateur va t-il trouver Proust ? Dans quelle quête va-t-il nous emporter ? Le narrateur est l’anti-héro par excellence. Depuis petit il est fasciné par Proust et « A la recherche du temps perdu ». Incompris de tous, il parle de son rapport à la lecture. Les lecteurs pourront se reconnaître dans cette première partie. Mais le roman ne fait que commencer après ses propos sur la découverte de la « recherche » on va voir se dérouler la vie de Jacques Bartel. Le personnage à un côté décalé qui crispe un peu. Mais ce petit quelque chose fait qu’il ne voit pas les choses telles qu’elles sont. Les rapports aux autres et en particulier avec la gente féminine fait parfois un peu sourire à ses dépends ou alors on le prend en pitié. Il a un côté excessif. Parfois il est un peu « pourri » sur les bords notamment avec le retraité mais cela donne lieu à des scènes assez loufoques. Une touche de cynisme... Il n’a pas de chance incompris de tous, il se crée un monde à lui.

J’ai beaucoup aimé ce qui touche à l’écriture, passer de lecteur à chercheur pour finir par écrire. J’ai passé un très bon moment avec ce roman.

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