Park Avenue
Cristina Alger
Livre de Poche, 2014, 479 p., 7,60€
Sélection juin 2014 Prix des lecteurs Le Livre de Poche
En épousant Merrill par amour, le jeune avocat Paul Ross est entré dans le clan Darling avec son cortège de privilèges : un appartement sur Park Avenue, un job en or, des week-ends dans les Hampton et des soirées avec le tout Manhattan. Mais bientôt Wall Street plonge et les grandes banques menacent de s'effondrer. Un scandale vient éclabousser la famille Darling, la propulsant sous les feux des médias, et Paul doit choisir son camp. Sauver sa peau en trahissant sa femme et les siens ou les protéger, coûte que coûte. Cristina Alger pose un regard subtil et implacable sur cette haute société new-yorkaise dont la crise financière de 2008 va faire voler en éclats les certitudes. Un roman étincelant, drôle et féroce, aussi tendu qu'un thriller, sur lequel plane l'ombre de Madoff.
Ma chronique :
Park Avenue, New-york 2008, la famille Darling se compose du père Carter, la mère Inès, Les deux filles Merrill (l’intelligente) mariée à Paul, Lily (la belle) épouse de Adrian (frère de Paul). Ils vivent du milieu de la Finance mais la crise va bouleverser leur vie et celle de leur entourage. Tout ce petit monde s’écroule comme un château de carte, tout est imbriqué, un suicide et c’est une partie du mécanisme qui s’enraye et ainsi de suite… Les explications sont très intéressantes pour les néophytes.
La mise en place des personnages est très détaillée et minutieuse.
Les titres des chapitres m’ont fait penser à l’adage « Time is Money ». Jour et heure, précision comme si le temps était compté avant la chute.
Je vous laisse découvrir les rouages de cette intrigue dont les personnages forment une toile.
NB : j'ai eu un léger "parasitage" lors de la lecture de "Park Avenue" avec "L'instensité secrète de la vie quotidienne". Lorsque je lisais je faisait des parallèles : le personnage principal à un patriarche riche avec une femme qui est à la hauteur, deux filles de caractère différents mariées dont un gendre dépend de l'argent du beau-père... au tout début une soirée "chic" met en scène les gens de la haute société vus comme des acteurs sur scène par le gendre observateur... cela m'a un peu déstabilisé.
61/100