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L'Atelier de Ramettes
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L'Atelier de Ramettes
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11 décembre 2011

Les Mots

Julie Rembauville & Nicolas Bianco Levrin

2011

 

LU DANS LE CADRE D'UN PARTENARIAT MASSE CRITIQUE /BABELIO / LIRABELLE

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4 e de couv :

Un gentilhomme finit sa journée de travail au château. Au détour d'un couloir, il voit la couronne du roi tomber. Affolé, il prend la fuite s'aventurant dans les ruelles sombres de la ville. Avant d'être arrêté par la police, il a juste le temps de remettre un papier à un homme qui disparait. Le message court, tour à tour lettre, article, rumeur….

Ma chronique :

Les partenariats sont pour moi de constantes sources de découvertes surtout quand mes choix sont fait sur un coup de tête sans prendre le temps de faire des recherches. Pour celui-ci par exemple, le résumé faisait penser à un roman et quel ne fut pas surprise de voir une Bd et un Dvd ! Je ne suis pas très experte en romans graphiques et animation*.

J’ai été tentée de faire ma chronique sous forme de RRrrRr… mais je ne pense pas avoir le talent pour faire passer mon ressenti ainsi.

 Nous voilà en présence d’un bel objet aux couleurs noires et des bruns dégradés qui créent une ambiance particulière. L’ouverture du livre de haut en bas modifie la façon de prendre connaissance de l’histoire. Ce choix n’est pas anodin puisqu’il renvoi à un conditionnement culturel, sujet abordé dans ce travail.

Le choix  de la lettre R, où l’on joue sur les tailles en les mettant à l’endroit et à l’envers. Lettre que l’on retrouve dans les décors, elle forme les ponts, les maisons etc. Le « R » envahi tout l’espace.

Les ombres tel des ombres chinoises de carton, se découpent sur des fonds pastels et fusain. Avec quelques traits blancs les expressions du visage ressortent : des rides,  des sourcils, des moustaches des regards très expressifs. C’est surprenant comme avec un seul détail le scénariste et le dessinateur font comprendre les implications. Par exemple : Une case avec un visage effrayé, puis la case suivante une couronne noire abandonnée sur un sol éclairé par une lumière extérieure et l’on devine qu’un monarque a disparu.

Les gendarmes à képi, les voitures à chevaux, la plume et l’encrier, les réverbères cela renvoi à époque révolue.

La pierre mise à nu sur les murs, le bois brut ou usé, des portes fermées augmentent l’aspect « verrouillé » de cette société.

J’ai aimé la présence du chat observateur, le fameux chat noir qui porte malheur puisqu’il va trahir la présence de l’homme recherché.

On suit une mystérieuse missive qui va devenir un article puis on descend peu à peu dans des galeries souterraines de la ville pour ressortir en plein jour sous une autre forme. Censure et répression font leur apparition et plus rien ne peut arrêter la diffusion de l’information qui concerne toute la société.

La résistance et la clandestinité se mettent à l’œuvre. La vérité ne peut qu’éclater.

« R » le film d’animation

Le film d’animation est une extension du travail sur papier « les mots » ou vice versa. On y retrouve des éléments communs décors, société etc.

J’ai trouvé génial les différentes prononciations de la lettre « R ».

Le sujet est différent mais on y retrouve une société conformiste, uniforme. La répression ici se  fait sur le formatage des gens et la disparition des autres lettres de l’alphabet.

Mais comme pour le scénario du livre nous avons une idée qu’on ne peut étouffer. On a beau essayer de faire croire aux gens que ce n’est qu’une rumeur, les élucubrations d’un individu une fois que la graine a été semée elle fini par germer dans certains esprit et fait son chemin.

Toute ma famille y a eu droit et ils ont tous apprécié à leur façon.

 

Je remercie « Masse critique » et « Lirabelle »  LIRABELLEpour ce partenariat.

 

Signé « R » comme Ramettes !

* J'ai vu que je ne suis pas la seule à avoir la même surprise ! ça me rassure...

 

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