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L'Atelier de Ramettes
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10 décembre 2018

Gros sur le coeur

Carène Ponte

Editions Michel Lafon, Poche, 2018, 6,60 €

Mes lectures Michel Lafon

gros sur le coeur

Ma chronique :

C'est l'histoire d'une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile. 
C'est l'histoire d'un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent.
C'est l'histoire d'un professeur d'allemand qui accompagne, qui séduit. 
Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée.

Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance.

 

Ma chronique :

Lorsque j’ai appris qu’un nouveau roman de Carène sortait je n’ai pas hésité à le lire. J’aime comment elle raconte les histoires de jeunes femmes d’aujourd’hui avec les coups durs et l’impulsion quelles trouvent e atteignant le fond, et cette grande respiration.

En commençant « Gros sur le cœur » j’avais déjà les avis positifs de gens qui ont la même sensibilité que moi, donc un à priori très positif, ce à quoi je n’avais pas pensé c’est à mon vécu… je n’ai donc pas lu ce roman d’un trait !

C’est un roman qui se présente avec une date en début de chapitre, comme bien montrer que c’est une souffrance quasi quotidienne à laquelle on va être confronté. Chaque jour ou presque un nouveau coup au moral. J’appréhendais le moment où Mélissa ne pourrait plus surmonter la douleur.

Ce roman montre la cruauté des adolescents et ce besoin d’avoir un souffre douleur pour ne pas en être un, ce rejet de la différence pour montrer qu’on fait parti d’un groupe.

On a beau informer sur les dégâts causés par le harcèlement rien n’y fait. J’allais dire que rien n’a changé depuis mon adolescence, malheureusement dans l’escalade de la violence la technologie à donné de nouvelles armes, la diffusion des photos, les réseaux sociaux amplifient l’humiliation sur la personne.

Dans cette histoire, on rajoute au harcèlement, une autre. Celle de l’abus de pouvoir, l’abus sur personne en été de faiblesse. Dans cette partie de l’histoire, Carène Ponte n’a pas eu besoin de tomber sur  du glauque pour montrer comment une personne fragilisée est vulnérable. Elle a su mettre en avant le côté « fleur bleue » et l’ambigüité liée aux premiers émois, tout en montrant  que ce n‘est pas une romance que Melissa vit. Elle met bien en avant le côté ce n’est pas acceptable.

Je ne voudrais pas spoiler. Ce que j’ai aimé c’est que ce roman montrer que si on est bien entouré et si on a des parents à l’écoute il faut savoir leur parler.

Ce roman est paru le 8 novembre,  journée consacrée au harcèlement scolaire. Comment dans notre société dite évoluée et informée est-on obligés d’en venir à créer une telle journée.

J’ai une pensée pour ceux qui souffrent en silence parce qu’ils n’arrivent pas à parler et qui ne savent pas se défendre et choisissent une échappatoire radicale…

Ce roman montre bien que les failles intérieures offrent à l’autre du pouvoir pour s’accrocher et blesser jusqu’au moment où a assez de force pour rejeter les attaques extérieurs.

Ce n’est pas un guide avec des conseils pour s’en sortir, si ce n’est celui de parler. On verra les choix faits par Mélissa et les conséquences… Cependant, ce roman  montre qu’on n’est pas aussi seul qu’on peut le croire quand on va mal. J’emploi le masculin car ça existe aussi pour les adolescents.

Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance.

lafon

 

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