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L'Atelier de Ramettes
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11 novembre 2017

L'enfant aux cailloux

Sophie Loubière

Fleuve noir, 2011, 335 p., 16,50 €

Existe chez pocket, 6,95€

 

Lu dans le cadre du challenge « The Black November »

enfant cailloux4e de couv. :

Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s'ennuient tellement - surtout le dimanche - qu'elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s'installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps - triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l'appeler à l'aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre... Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n'a plus qu'une obsession : aider ce petit garçon qui n'apparaît ni dans le registre de l'école, ni dans le livret de famille des voisins. Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n'existe pas ? Et qui est vraiment Elsa Préau ? Une dame âgée qui n'a plus toute sa tête ? Une grand-mère souffrant de solitude comme le croit son fils ? Ou une femme lucide qui saura croire à ce qu'elle voit ?

Ma Chronique :

Je remercie Séverine  pour son challenge « Black November » qui m’a incité à sortir ce roman de ma Pal.

J’ai acheté ce roman, il y a fort longtemps car il avait bonne presse. Le paradoxe veut que j’ai du mal à lire des thrillers ou romans policiers avec des enfants comme victimes. La préface de Jean Bernard Pouy laisse présager quelques tourments pour les lecteurs sensibles.

J’ai donc commencé ma lecture avec appréhension mais on entre en douceur dans le drame qui ce joue devant nos yeux. Histoire qui se complexifie au fur et à mesure qu’on découvre des éléments.

Quand je dis douceur, c’est parce que j’ai lu des romans de Jonathan Kellerman,  Patricia Cornwell,  Barbara Abel etc. qui sont plus horribles, car plus de scènes de descriptions.

J’ai  un petit coup de mou car on a l’impression de ne pas trop avancer dans l’action. Elle instaure un climat de suspicion sur le voyeur et le sujet observé. C’est juste une sensation car finalement on se rend compte que Sophie Loubière avait posé beaucoup de petits cailloux sur le chemin du lecteur.

Le dernier quart du roman, le rythme s’accélère et on ne lâche plus le roman avant de le terminer. Cette dernière phase m’a laissé une impression très positive.

Chroniquer un livre à suspens est difficile car on a vite fait de dévoiler les points cruciaux de l’intrigue.

Ce que j’ai trouvé intéressant dans ce roman c’est le thème de la famille car il est à la fois la cause et la solution, et cela dans les deux camps.

Ce roman joue aussi sur le thème qui est bourreau qui est victime ? Ce n’est pas toujours celui qu’on croit.

Les frontières entre réalité et fantasme, folie (paranoïa, schizophrènie) et bulle de protection sont assez subtiles et fragiles.

Sophie Loubière installe un certain malaise et comme on n’a pratiquement que le point de vue de la vieille dame, on n’a pas tous les éléments. On oscille entre la croire ou non… On sent quand même qu’à un moment il va y avoir un point de rupture, le moment où tout bascule. Twist et double twist. On n’est pas déçu. Il y a même une chute supplémentaire qui vient clore le sujet.

« Dans l’œil du corbeau » est dans ma pal, alors je pense que je vais continuer à explorer l’univers de Sophie Loubière.

 

banniere the black november consignes

Prochaine contrainte du challenge : un auteur de thriller  français

oeil corbeau

Animatrice d'émissions culinaires, Anne Darney approche de la quarantaine en solitaire. Ses quelques histoires ressemblent à une succession de plats fades en comparaison de son premier boyfriend, Daniel, un Américain rencontré vingt-cinq ans plus tôt.
Pour s'affranchir de ce souvenir obsédant, Anne décide de partir à San Francisco. Mais l'affaire
" Daniel Harlig " qu'elle découvre là-bas n'a rien d'une bluette...
En contrepartie de la préparation d'un festin d'anthologie, le monumental inspecteur Bill Rainbow, un fin gourmet, va accepter de rouvrir pour elle une enquête au goût de cendres.

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