La route du Cap

Jennifer McVeigh

Livre de Poche 2014 (2012), 543 p.

Sélection de juillet du Prix des lecteurs du livre de poche 2014

4 e de couv :

Frances, une jeune bourgeoise brusquement privée de ses biens, abandonne Londres pour l'Afrique du Sud à la fin du XIXe siècle. Elle a accepté d'épouser Edwin Matthews, un médecin idéaliste qu'elle connaît à peine. Dans le paquebot qui la conduit au Cap, elle s'éprend de l'ambitieux William Westbrook et s'imagine qu'elle pourrait retrouver ses privilèges avec lui. D'une ferme perdue au cœur du veld à la capitale minière de Kimberley, où courent des rumeurs d'une épidémie de variole, elle découvre la rude existence des colons et comment, dans les mines de diamants, des fortunes se font au prix de vies humaines. Au cœur de cette Afrique cruelle et fascinante, Frances devra faire un choix entre devoir et passion.

 Ma chronique :

Ce roman dont la couverture annonce la couleur « une femme seule au milieu du désert », nous entraîne dans des contrées très dépaysantes, l’Afrique du Sud dans les années 1880.

On retrouve dans cette histoire le thème de la jeune fille de bonne famille qui voit s’effondrer son univers au premier revers de fortune. Aujourd’hui princesse demain Cendrillon lorsqu’elle perd la protection de se père.

La jeune fille pleine de rêves doit prendre une décision devenir nurse chez une tante sans grand avenir ou se marier à un lointain jeune médecin sans fortune en Afrique du Sud. Elle choisi la deuxième solution avec une petite lueur d’espoir.

Elle rêve de passion et elle va croire aux mirages.

Elle va devoir apprendre à se connaître et faire ses armes, mais elle va commettre des erreurs, prendre des décisions qui pourraient lui être fatales. Avec ses à priori de classe elle est concentrée sur sa petite personne.

Elle se pose souvent en victime.

Elle ne veut entendre que ce qu’elle veut bien. Le manque de communication entre elle et son mari ne vont pas arranger des choses.

Il lui faudra assumer ses actes, connaître la mort pour ouvrir les yeux et prendre sa vie en main.

Elle va connaître des passions, traverser de vraies tempêtes. Il y a des scènes avec un effet miroir comme par exemple la tempête en mer et la tempête sur terre au milieu des tempêtes du cœur.

Cette histoire pourrait être une simple romance mais  c’est bien plus que cela. Nous avons de superbes descriptions du milieu féminin londonien, descriptions du paquebot avec les classes sociales toujours aussi présentes, suivi par la hiérarchie dans la société sud africaine.

Terre promise ou enfer, c’est selon. L’argent est roi, l’homme se retrouve en bas de l’échelle. Il n’est rien qu’un pion dans le mécanisme.

Un petit vent de révolte secoue les bases de cette société.

Ce mois-ci je devais lire un roman du type « romance », cela tombait bien j’avais ce livre à lire. C’est un roman historique qui m’a agréablement surprise. Je l’ai ouvert avec beaucoup d’à priori et ce dut une excellente découverte.

69/100