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L'Atelier de Ramettes
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18 décembre 2011

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Et voici que ce que j'ai reçu lundi dernier pour mon premier partenariat Libfly / Elyzad


blés

Au cours de l'été 295, le procurateur carthaginois Caecilius Metellus se rend à Dougga auprès de son ami Marcilius avec la délicate mission de réunir la quantité de blé imposée par l'Empereur et de l'acheminer vers Rome dans les plus brefs délais. II tente de convaincre les notables de la cité, fermement opposés à tout nouveau tribut. Mais il se laisse prendre par le charme de " la grande mer d'or " et la beauté envoûtante de Nahania, fille du seigneur Madeii. Parviendra-t-il à ses fins ? Pourra-t-il s'acquitter de sa mission d'Etat et rester fidèle à son engagement indéfectible envers Rome ? Mêlant histoire et fiction, Alia Mabrouk nous entraîne avec passion dans un passé méconnu dont elle ressuscite la société, les loisirs, les moeurs et les rites. Dans ce récit vivant, elle retrace avec subtilité la relation complexe entre l'Empire romain en déclin et la province Africa. Un voyage captivant dans la Tunisie antique.

 

 

 

 

la sérénadeDans la bonne ville de Santa Clara, celle qui produit le meilleur rhum du pays, personne n’est au courant de la Révolution que le dictateur Alvaro Benitez a menée il y a une vingtaine d’années. Les habitants vivent et cultivent au gré des sérénades d’Ibrahim Santos, musicien météorologue. Alors forcément, l’intrusion des troupes armées révolutionnaires, et plus encore, l’arrivée d’un jeune ingénieur agronome brillantissime, vont quelque peu bousculer les habitudes... 
Sur le mode du conte, avec une pincée de réalisme magique, Yamen Manai moque ici les prouesses de nos avancées technologiques et parodie allègrement ces dictatures modernes qui souvent perdurent.

 

Et dans mon panier chez Emmaüs : 

mangezNul n est à l abri de l abominable. Nous sommes tous capables du pire ! Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. C est un jeune homme plaisant, aimable et intelligent. Il compte acheter une génisse pour une voisine indigente et trouver un couvreur pour réparer le toit de la grange d un voisin sans ressources. Il veut également profiter de l occasion pour promouvoir son projet d assainissement des marais de la région. 
Il arrive à quatorze heures à l entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ? Comment une population paisible (certes angoissée par la guerre contre l Allemagne et sous la menace d une sécheresse exceptionnelle) peut-elle être saisie en quelques minutes par une telle frénésie barbare ? Au prétexte d une phrase mal comprise et d une accusation d espionnage totalement infondée, six cents personnes tout à fait ordinaires vont pendant deux heures se livrer aux pires atrocités. Rares sont celles qui tenteront de s interposer. Le curé et quelques amis du jeune homme s efforceront d arracher la malheureuse victime des mains de ces furieux et seule Anna, une jeune fille amoureuse, risquera sa vie pour le sauver. 
Incapable de condamner six cents personnes d un coup, la justice ne poursuivra qu une vingtaine de meneurs. Quatre seront condamnés à mort, les autres seront envoyés aux travaux forcés. Au lendemain de ce crime abominable, les participants hébétés n auront qu une seule réponse : « Je ne sais pas ce qui m a pris. » 
Avec une précision redoutable, Jean Teulé a reconstitué chaque étape de cet atroce chemin de croix qui constitue l une des anecdotes les plus honteuses de l Histoire du XIXe siècle en France.

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