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L'Atelier de Ramettes
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27 septembre 2011

Electrico W

Hervé Le Tellier

2011, 286 p., JC Lattès

Lu dans le cadre d'un partenariat Livr@ddict / JC Lattés

 

electrico W

  4 ième de couv :

Un photographe, Antonio, retourne à Lisbonne après dix ans d’absence. Il y retrouve le correspondant de son journal, Vincent, le narrateur de ce récit, afin de suivre le procès d’un tueur en série. 
Enfant, Antonio a rencontré en une fillette, Canard, l’amour mythique, éternel, celui qui promet de grandir sans jamais s’affadir, mais ce rêve de bonheur s’est déchiré. Vincent a ses raisons, peu avouables de vouloir guérir cette blessure, réparer ce qui s’est brisé, retrouver Canard. Lui qui est si peu doué pour la vie, lui qui n’achève jamais rien de ce qu’il entreprend, veut devenir l’artisan d’un destin inaccompli. Chaque rencontre rapproche du but comme la vague pousse un radeau vers le rivage. Mais il n’est d’horizon qui ne se déplace sans cesse... . 
Electrico W raconte les neuf jours de cette quête en ce mois de septembre 1985 où la terre trembla à Mexico et où mourut l’écrivain Italo Calvino. 
Si les tramways, comme l'Electrico W qui donne son nom au livre, suivent des rails, la vie des hommes obéit à d’autres lois.

Mon petit Billet (de tram) :

Tout est dit dans le résumé. Tout ? Hervé Le Tellier tisse une toile où des personnages comme vous ou moi évoluent au gré des événements. On y retrouve des petites bassesses, des petites lâchetés, des faiblesses. Il n'est pas tendre avec la gente masculine. les personnages féminins apparaissent comme très déterminées et pas prêtes à se laisser prendre dans les filets du sentimentalismes. Du coup elles ont des personnages forts et elles n'hésitent pas à dire aux hommes leurs faits. On sent la tendresse de l'écrivain pour ses pauvres hommes !

J'ai pris grand plaisir à lire ce roman d'un auteur dont j'écoute le travail depuis quelques années dans l'émission de radio Des papous dans la tête , je connaissais donc déjà son phrasé et son érudition. j'ai donc un peu influencée et j'y ai vu un certain humour dans les description de certains comportements des personnages, ou encore l'épilogue.

J'ai beaucoup aimé le décor qui est presque un personnage : Lisbonne. Il m'a donné envie d'aller faire un tour dans cet Electrico W. On sent bien les liens entre le narrateur et cette ville. 

Je visualisais bien Vincent, le narrateur, avec son livre de contes de Montrestela. L'insertion de certains contes dans la fiction sont très agréables, ils donnent un petit plus à l'histoire. Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu de contes courts comme les affectionnent les sudaméricains (du moins ceux que j'ai lu étaient sudaméricain). 

Je remercie  58798189et   lattès 2 pour cet excellent partenariat.

Ps: en cliquant sur le lien de Jc Lattès vous pourrez voir une explication vidéo de Hervé Le Tellier. Il dit des choses que je n'avais pas vu.

 

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