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L'Atelier de Ramettes
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18 septembre 2011

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Cette semaine rien dans ma BAL mais deux paniers de poids...

 

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Hier chez Emmaüs

"Dieu est un pote à moi" de Cyril Massarotto

Ce roman a eu de bonnes critiques et l'auteur est Perpignanais... 

L'un a une barbe de quelques jours, l'autre de millions d'années. L'un vit sur terre, l'autre dans les nuages. L'un est vendeur dans un sex-shop, l'autre a un métier qui réclame le don d'ubiquité. L'un n'a pas beaucoup d'amis, l'autre aimerait parfois se faire oublier d'eux... Vous ne voyez toujours pas de qui il s'agit ? Et si Dieu avait décidé de faire de vous son meilleur ami ?


"Les quatre vies du saule" de Shan Sa

En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle ? D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière aux silences de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, deux êtres se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir... Roman d'amour ? Oui. Mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. C'est une fable qui a parfois le goût du thé amer.

j'avais aimé "la joueuse de go"


"Alfred et Emily" de Doris Lessing

"En écrivant sur les vies imaginaires de mon père et de ma mère, je ne me suis pas contentée d’extrapoler ou d’amplifier des traits de caractère, je me suis fondée également sur des inflexions, des soupirs, des regards mélancoliques, des indices aussi infimes que ceux dont se servent les traqueurs émérites. Il est arrivé plus d’une fois à mon père d’observer en riant, à propos de telle ou telle amie de sa jeunesse : « Mais j’aimais encore mieux sa mère. » De là est sortie l’intimité d’Alfred avec Mary Lane. Un jour à Banket, en Rhodésie, je ne me souviens plus pourquoi, nous avons reçu la visite d’une Danoise. C’était une grande femme rieuse, au teint coloré. J’étais toute petite à l’époque. Je me rappelle que j’étais assise sur ses genoux, serrée dans ses bras, et que je pensais : « Elle m’aime bien, mieux que ne m’aime ma mère. » Et je suis presque certaine que mon père l’appréciait beaucoup." 


"Plaidoyer pour le bonheur" de Mathieu Ricard

Nous aspirons tous au bonheur, mais comment le trouver, le retenir et même le définir ? A cette question philosophique par excellence, traitée entre pessimisme et raillerie par la pensée occidentale, Matthieu Ricard apporte la réponse du bouddhisme : une réponse exigeante mais apaisante, optimiste et accessible à tous. Cesser de chercher à tout prix le bonheur à l'extérieur de nous, apprendre à regarder en nous-même mais à nous regarder un peu moins nous-même, nous familiariser avec une approche à la fois plus méditative et plus altruiste du monde... Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa fréquentation des plus grands sages, de sa connaissance des textes sacrés aussi bien que de la souffrance des hommes, l'ambassadeur le plus populaire et le plus reconnu du bouddhisme en France nous propose une réflexion passionnante sur le chemin du bonheur authentique et les moyens de l'atteindre.

 

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Aujourd'hui au vide grenier


"le signe" de Umberto Eco

Je complète ma série même si je comprend pas tout ! Il s'agit d'un essai sur la sémiotique.

Je voudrais insister sur trois aspects de l'ouvrage. 1. Il porte sur le concept de signe, et non sur la totalité des thèmes actuellement abordés par la recherche sémiotique. 2. On n'y trouvera pas la formulation d'une théorie, mais bien un panorama des différentes théories du signe. Il ne prétend fournir ni conclusions définitives ni perspectives théoriques originales, mais bien des informations. 3. Le livre part du principe que le concept de signe ne concerne pas la seule linguistique, ni même les autres sémiotiques particulières, mais traverse toute l'histoire de la pensée philosophique.U. E. Une vaste synthèse qui présente les grandes théories du signe. Umberto Eco, l?un des maîtres incontestés de la sémiotique contemporaine, livre ici, au fil d?un exposé lumineux, les éléments nécessaires à la compréhension des recherches en linguistique et, au-delà, des problèmes liés à la communication et au langage.


"1984" de George Orwell

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
 

"La Ballade de l'impossible" de Haruki Murakami

Il faut vraiment que je lise cet auteur ! je commence a crouler sous se livres...

Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles, Norwegian Wood, qui ressuscite en lui, brusquement, le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé, un soir, après avoir joué au billard avec lui. Kizuki avait une amie d'enfance, Naoko. Ils étaient amoureux mais ils sortaient souvent à trois avec le narrateur, comme s'ils avaient besoin de sa présence. Depuis, pour ce dernier, la mort fait partie de la vie, elle est présente, partout, dans l'air qu'il respire. Un an après ce suicide, le narrateur, maintenant étudiant à l'université, rencontre par hasard Naoko dans la rue et ils commencent à se voir de temps en temps. Naoko était insaisissable ; elle l'est toujours pour lui, incertaine et angoissée, mais il commence à l'aimer ainsi. Une nuit, elle lui livre son secret, puis disparaît. Quatre mois plus tard, il recevra d'elle une longue lettre, envoyée d'un sanatorium dans la montagne. Entre-temps, le narrateur a rencontré une jeune fille, Midori, étudiante à la même faculté. Franche, pleine d'esprit et de vie. Autour d'elle, il y a également des ombres de mort... Cet ample roman d'apprentissage, placé sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, a des résonances autobiographiques. Le tempo du récit est envoûtant : le héros devra rencontrer la souffrance, la folie et la mort pour accéder à une liberté lucide, sans avoir abdiqué sa quête du pur amour. Une immense tendresse, un charme poétique et une intensité érotique saisissants se dégagent de ce roman-manifeste des années 1969-1970.


"Le malentendu" d'Irène Némirovski

j'ai aimé "une suite française"

Yves Harteloup est un rejeton déclassé de la grande bourgeoisie, meurtri par la guerre. En vacances sur la côte basque, il retrouve les matins radieux de son enfance et s'éprend de Denise, une femme mariée qui appartient à son milieu d'autrefois. Très vite, Denise l'aime et ne vit que pour lui. Mais à mesure que son amant se révèle mélancolique et fuyant, elle accepte, comme un passe-temps, la compagnie d'un autre homme et perd définitivement celui qu'elle aime. La perte de l'innocence et le goût amer du bonheur dans le Paris des années folles. Le premier roman, jamais réédité, d'Irène Némirovsky, qui n'avait que vingt-trois ans à sa publication, en 1926.
 


"A tout de suite les enfants" de Martin Doerry

Issue de la bourgeoisie juive aisée de Cologne, Lilli Schlüchterer épouse en 1926 un médecin protestant, Ernst Jahn. Tous deux s’installent à Immenhausen, près de Cassel, où ils ouvrent conjointement un cabinet médical. Cinq enfants naissent entre 1927 et 1940. Lilli est une femme généreuse et passionnée, Ernst un être tourmenté, faible et dépressif. Quand la chape du nazisme s’abat et que les mesures vexatoires commencent à s’appliquer aux juifs, Ernst résiste mal à la pression sociale qui frappe d’ostracisme ce couple mixte. Tandis que Lilli est interdite d’exercer la médecine, il prend pour assistante une jeune femme médecin catholique, qui devient sa maîtresse et accouche de son enfant, sous le toit familial (et assistée par Lilli !). En octobre1942, Ernst Jahn demande le divorce, privant ainsi sa femme de sa dernière protection légale contre les persécutions. En juillet 1943, Lilli déménage avec ses enfants à Cassel, en août elle est arrêtée et enfermée au camp d’éducation par le travail de Breitenau. Pendant des mois, on espère sa libération prochaine. Mais elle est déportée en mars 1944 à Auschwitz. Elle y mourra deux mois plus tard.
La découverte dans le grenier du fils aîné de Lilli, après sa mort en 1998, de 250 lettres envoyées à Lilli par ses filles pendant sa détention et qu’elle avait miraculeusement pu faire sortir du camp de Breitenau, est le point de départ de ce livre. Martin Doerry (fils de Ilse, la fille aînée de Lilli) les a triées, commentées, et y a ajouté quelque 300 autres, échangées entre Lilli, sa famille et ses amis après son arrestation, mais aussi plus anciennes. Ainsi se trouve reconstituée une histoire familiale à la fois très particulière, bouleversante et exemplaire. Derrière la biographie épistolaire se profile tout un contexte historique. On découvre dans ce livre, en quelque sorte à chaud, l’atmosphère d’une petite ville allemande pendant la décennie qui précède la guerre, le problème des mariages mixtes sous le nazisme, la guerre, les difficultés de survie quotidienne d’enfants livrés à eux-mêmes, la souffrance des séparations, l’incompréhension devant l’horreur …C’est une lecture qu’on n’oublie pas.
 
L'auteur vu par l'éditeur
Martin Doerry, né en 1955, est l’un des petits-fils de Lilli Jahn. Il a étudié la littérature allemande et l’histoire à Tübingen et à Zurich. Il travaille depuis 1957 au journal "Der Spiegel", dont il est depuis 1998 rédacteur en chef adjoint.

 

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