La cité des Dieux sauvages
La ciudad de las Bestias
Isabel Allende
2002, 315 p.
lecture terminée le 03 septembre 2011.
Quand sa mère tombe malade, le jeune Alexander Cold s’engage avec sa grand-mère – une baroudeuse qui n’a pas froid aux yeux – dans une équipe du National Geographic qui se rend en Amazonie à la recherche d’une créature mystérieuse, que peu d’hommes ont vue et que les Indiens appellent « la Bête »…
Participent également à cette expédition, dirigée par un célèbre anthropologue, deux photographes, une séduisante doctoresse, un guide vénézuélien et sa fille, la merveilleuse Nadia…
Un des buts de la mission est de vacciner les Indiens, nommés les « gens de la brume ». Mais le voyage est parsemé de dangers, de découvertes aussi extraordinaires que surprenantes.
Ce roman d’aventures haletant, qui conjugue connaissances et exotisme, savoir et évasion, a été traduit et publié dans le monde entier.
Mon billet :
En fait j'ai pris un billet d'avion pour le bout du monde. Voilà un avantage de ce genre littéraire. J'ai fait mon voyage immobile.
Petite anecdote personnelle : je ne connais pas les lieux où se déroule cette aventure, mais j'ai été à la porte de cette immense forêt où tout semble possible. C'est très impressionnant. Tout y est sur-dimensionné.
J'ai choisi de lire ce roman en VO, car c'est sa version originale que mon chéri m'a offert. La langue de Isabel Allende est très agréable. Pour les hispanophones dès la langue on sait qu'on n'est pas en Castille...
La scène de départ nous plonge dans un sentiment de malaise, de maladie dans une famille à la dérive.
L'aventure initiatique du jeune héros débute dès son arrivée à New-York. Il va devoir prendre des initiatives, faire ses propres choix, tirer des leçons de ses erreurs.
Le monde en Amazonie est un monde semi-aquatique. Il n'y a rien de rassurant on n'est pas dans un retour maternel comme on aurait pu croire, la source de L'Amazonie aurait pu signifier la source de vie. Alex a définitivement coupé le cordon avec sa mère malade.
Le monde adulte est fait de compromis, de trahisons, de manipulations. quand à la magie parle aux chamans et aux enfants. L'avenir est entre leur mains. Ils sont appelés ... ils sont les élus.
Voyage initiatique avec les ingrédients habituels des choix à faire, des tentations, des mises à l'épreuve. C'est le thème du libre arbitre.
On a le soutien "inconscient" du père et de la mère. Il existe un lien entre les grands-parents et le futur.
Le thème de l'échange et de l'équilibre est présent. On a une confrontation entre une éducation "cartésienne"/"rationnelle" et un monde intuitif et "irrationnel".
J'ai bien aimé l'intrigue même si elle s'adresse à un jeune public. Un beau roman d'aventure dont la suite est sur mes étagères...
A bientôt pour un autre partage...