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L'Atelier de Ramettes
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8 novembre 2009

Terrrase de Rome

De Pascal Quigniard

Quatrième de couverture :

Il y a un âge où on ne rencontre plus la vie mais le temps. On cesse de voir la vie vivre. On voit le temps qui est en train de dévorer la vie toute crue. Alors le coeur se serre. On se tient à des morceaux de bois pour voir encore un peu le spectacle qui saigne d'un bout à l'autre du monde et pour ne pas y tomber.

Prix littéraire Pierre de Monaco 2000.

Auteur :

Pascal Quigniard

Dans le cadre de mon Challenge ABC 2009, j'avais cherché dans ma bibliothèque un auteur français que je n'avais pas lu. Mon Choix c'est portait sur la lettre Q. Comme quoi une découverte ça ne tient parfois qu'à une lettre !

Je ne suis pas vraiment rentré dans le texte. Pour quelles raisons??? Peut-être est-ce dû à la composition. Des chapitres brefs parfois sans liens entre sinon le personnage de "Meaume le graveur". Un peu comme des estampes qui on une vie propre. Il faut savoir comment les relier pour en faire un tout.

Ce qu'il me reste de cette lecture ce sont les couleurs, ou plutôt le peu de couleurs. Les eau-fortiers sont dans les contrastes de noir et blanc. Toute fois une autre couleur revient régulièrement le "bleu", la lumière bleue, le bleu du ciel, le bleu de la mer, le bleu des yeux...

Cet homme a connu la passion qui lui a valu de beaux moments auprès de sa belle et d'avoir le visage défiguré à l'acide par un rival. Il passe le reste de sa vie avec cette femme en lui, celle qui l'a abandonné causera indirectement sa mort... mais là je laisse découvrir au lecteur comment.

On a droit à une liste de noms "prestigieux" des maîtres qui l'on formé ou qu'il a côtoyé. on a de brèves explications de l'art de la gravure et des différentes techniques...

On a aussi une animalité dans le toucher, le travail de la matière, on sent presque l'auteur en train de façonner son texte. Je ne sais pas comment expliquer ça. Un peu comme un potier avec de la glaise, ce graveur burin à la main, les yeux pénétrant la nature pour que les images se gravent dans son âme et qu'il puisse les retranscrire sur le cuivre ou l'argent, l'écrivain cherchant les mots les plus appropriés le style etc.

J'ai beaucoup aimé la langue. Je pense qu'il faudrait que je lise autre chose de cet auteur pour me rendre compte des multiples possibilités d'écriture. Le thème de la mise en oeuvre de la créativité semble faire partie de son oeuvre, et c'est un thème que j'aime.

PS : Une citation "La suite des gravures pyrénéennes à la manière noire représente tout d'abord une ville ruinée dans la montagne. A gauche en bas : Sedens super asinam Lucius. Meam. Sculps. August. 1656" (p51)  Pour les initiés : "ça va sentir "les liaisons presque dangeureuses" s'il commence a envahir mes lectures..." LOL !

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