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L'Atelier de Ramettes
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17 septembre 2019

Les Loyautés

Delphine De Vigan

Audiolib, 2018, 4h, 18,50 €

Existe en Livre de Poche, août 2019, 192 p., 7,20 €

Dans ma Médiathèque il y a...

les loyautés   loyauté poche

4e de couv. :

« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d’innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »

Ma chronique :

Un roman qui donne la parole à deux femmes et deux ados. Les chapitres portent le nom de la personne qui parle. On suit les drames présents et en fonction du personnage. On a des réminiscences du passé. Le substrat qui explique les réactions assez fortes face à ce qui se passe au présent. Les autres personnages n’apparaissent qu’à travers les dialogues et le récit de ceux qui parlent.

Les couples vont mal. Un couple divorcé. Un couple en rupture. Une célibataire. On a le point de vu des femmes. Ce qu’elles interprètent et ce qu’elles ressentent.

Ce roman est très structuré, on sent presque les fils tendus qui lient une histoire à l’autre.

Les points de jonctions sont Théo complètement à la dérive et Mathis qui se laisse entrainer.

Alcoolisme, la violence physique et psychologique, dépression. On voit les conséquences sur les enfants (même ceux devenus adultes).

Le secret, les non-dits, protéger le parent, le copain… les fameuses loyautés qui déclenchent les mécanismes de protection.

Il faut briser les chaînes qui se mettent en place comme la culpabilité,  la honte…

On sent monter les tensions. Ils vont frôler, voir, passer la ligne rouge.

Tous n’ont pas un interlocuteur pour s’exprimer… un prof, un ami, un psy parfois ils se parlent à eux même.

Ce n’est qu’en écrivant cette chronique que je réalise que ce roman joue sur les mêmes thèmes qui caractérisent l’univers littéraire de Delphine de Vigan. Des personnages écorchés vif, des adultes qui ont dû mal à vivre et à protéger leurs enfants.

Le monde des apparences va éclater. Il y aura un avant et un après sans retour possible en arrière.

La fin nous laisse sur des possibles. Comment va terminer la nuit. Pour la suite, c’est le lecteur qui va l’imaginer en fonction de sa propre histoire familiale.

Dans la version audio, j’ai apprécié les trois voix qui permettent de bien passer d’un personnage à l’autre. Les personnages masculins lus par Olivier Martinaud et les personnages féminins par Odile Cohen et Marie Bouvier.

J’ai dû réécouter deux fois le dernier chapitre car on reste dans l’attente. Une fin qui nous laisse pantois. On voudrait savoir ce qui va se passer après.

 

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