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L'Atelier de Ramettes
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26 juin 2019

Les larmes de Shiva

César Mallorquí

Trad. Louise Adenis

Editions Michel Lafon, juin 2019, 254 p.

Mes lectures Michel Lafon

larmes shiva

4e de couv :

« Tout a commencé par une énigme : le mystère d’un collier d’une valeur inestimable, égaré durant sept décennies. Les Larmes de Shiva. Il donna lieu à des vengeances terribles, à des amours interdites, et à d’étranges disparitions. »

Cet été, Javier, 15 ans, est envoyé dans la villa de sa tante. Là-bas, il y découvre l’histoire de son aïeule, Beatriz. Disparue soixante-dix ans auparavant, la veille de son mariage, elle a emporté avec elle les Larmes de Shiva, déclenchant une querelle familiale sans précédent. Lorsque le fantôme de son ancêtre lui apparaît, Javier est prêt à tout pour enfin rétablir la vérité… une vérité que l’on a voulu faire taire à jamais.

Ma Chronique :

L’histoire principale se déroule en juillet 1969, tous les regards sont tournés vers le futur avec ce fameux « grand pas pour l’homme » et nos jeunes protagonistes vont se retrouver à regarder dans le passé vers cet été 1901…

C’est un roman à la première personne. Le narrateur se souvient de ce qu’il a vécu l’été de ses quinze ans. Cela donne une narration avec un cheminement particulier. On suit les événements chronologiquement cependant parfois on a des petites phrases qui nous rappellent que c’est peut-être une interprétation après coup. On a aussi la sensation qu’il n’a gardé que les faits les plus marquants, il a gardé l’essentiel, ce qui fait sens pour la compréhension des aventures.

J’ai beaucoup aimé le jeu entre Javier et Violeta, lui féru de SF et elle de littérature blanche ou gothique, chacun voulant convaincre l’autre, et ouvrant de nouveaux horizons. Ils ne sont pas toujours d’accord mais il y a des argumentations. Avec parfois des citations pour étayer tel ou tel argument.

A travers ce que Javier nous dit sur la BD et ses préférences, on a un autre aperçu de quel lecteur il est.

J’ai adoré le petit clin d’œil à un excellent auteur qui s’appelle José Mallorquí, tiens ce ne serait pas le papa de l’auteur écrivain lui-même ?

A chaque jeune gens est associé un genre littéraire.

Il y aussi le côté subversif avec Margarita qui lit et détient des livres interdits, des livres politiques…

Rosa la romantique…

Azucena (qui veut dire Lis) est à elle seule un personnage énigmatique.

C’est un roman jeunesse qui plaira aux adolescents amateurs de lecture qui y trouveront certainement des romans lus ou d’autres qui ne sauraient tarder.

J’espère que ce roman donnera envie aux lecteurs qui s’ignorent qu’on peut trouver des livres aujourd’hui classiques qui leur correspondent. Je me souviens qu’après la lecture de « Twilight » des ados sont venues me demander entre autre « Roméo et Juliette » et « Dracula ».

Pour ma part je ne me suis pas sentie dépaysée puisqu’une grande partie des romans cités me plaisent, côté SF un peu moins attirée.

L’écriture aussi tiens une place importante dans cette narration. Que ce soit les messages dans les marges des livres ou les nouvelles écrits dans le mirador face à la mer, Javier va découvrir un autre univers que celui qu’il connait. Lui qui vient de la capitale va se retrouvé comme plongé dans un autre siècle.

On retrouve bien l’ambiance de la fin des années 60 en Espagne. J’ai connu les années suivantes et il n’y avait guère de changement. Alors qu’on marchait sur la lune aux Usa une partie de l’Espagne se débattait pour sortir de cette léthargie dans laquelle on maintenait la population.

La thématique autour de la famille est très importante que ce soit dans les relations dans les fratries ou les secrets de famille...

Avec l’histoire de Beatriz c’est l’époque Victorienne version ibérique que l’on découvre. La place de l’espace maritime avec ces idées d’évasion et d’ailleurs plus libre…

Les relations entre Javier et ces cousines vont le faire grandir et mûrir le temps d’un été. Cela avait déjà débuté avec la maladie de son père et l’éloignement géographique de la famille. On a tout la thématique de la fin d’une époque avec la fin de l’école, fin des jeux d’enfance avec les derniers soubresauts dans les parc, la fin de l’innocence en partie grâce au grand frère,

L’autre thématique est celle de la mort, d’abord avec le danger qui rôde autour de la tuberculose contractée par le père, puis l’histoire de Beatriz, le mausolée familial etc.

Comme vous l’avez compris j’ai été emportée par ce roman jeunesse. Un auteur à suivre !

Je remercie les Editions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir cet auteur espagnol.

lafon

 

Qui en parle ?

Jangélis

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