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L'Atelier de Ramettes
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1 mai 2019

Un écrivain dans le jardin

Roland Fuentès

Editions Syros,  2013, 91 p., 6,95 €

Ma chronique jeunesse du mercredi

écrivain dans le jardin

4e de couv. :

Une nouvelle aventure de la joyeuse bande d'Un écrivain à la maison. Quand la découverte d'une statuette antique déclenche un sacré barouf dans la petite ville de Saint-Cloque...  

Ma chronique :

J’ai découvert l’écriture de Roland Fuentès grâce à un partenariat avec les Editions Syros, comme j’ai bien aimé j’explore dans les titres proposés par la médiathèque. Je n’ai pas lu « Un écrivain à la maison » la précédente aventure, ce n’est pas gênant…

Je trouvais que ce titre était de saison, d’autant qu’on va avoir une expo sur les jardins à la médiathèque.

J’ai bien aimé cette petite bande de collégiens qui ont envie d’aider leur entourage. Deux ados trouvent une statuette romaine dans le jardin de la Mamie d’Agathe… et leur imagination va les conduire à imaginer d’autres trésors enfouis et en parlent à leur ami Christian le voisin écrivain de Gérald qui est passionné d’archéologie…

On découvre alors que le papa de Gérald aussi est dans l’archéologie et qu’il existe un groupe de passionnés. Un projet se prépare pour les vacances d’été…

Mais surgit alors un mystère… Christian est menacé, lettres et messages anonymes, courrier déchiqueté… son monde paisible bascule, il perd pied… Qui lui en veux et pourquoi ? Il n’en faut pas plus pour que Gerald et sa bande se mettent en quête de la solution.

Par certains aspects cela m’a fait penser aux enquêtes de Nino de Claudine Aubrun. La famille, les explications historiques et culturelles, le gamin gentil à l’esprit aiguisé et l’humour. Ce roman s’adresse plutôt au 10-12 ans… où ceux qui comme moi on gardé leur âme « club des cinq »… mais version plus près de nous.

Les personnages sont des gamins comme les nôtres, ils sont encadrés par des adultes, les parents qui travaillent et des grands parents ou amis  qui sont là… je dis ça parce que petite ça me choquait de voir les personnages d’Enid Blyton partir tous seuls…

Bien sûr Gérald va découvrir le pot aux roses… et tout est bien qui finit bien.

Un roman avec de l’aventure et de la réflexion, agréable à lire et pas besoin d’être un grand lecteur. Il y a des dialogues, les chapitres sont courts, et l’histoire en elle-même fait moins de 80 pages format poche.

J’ai beaucoup aimé toute la thématique autour de l’écriture et de la lecture. Et par extension la création, imagination, composition… le travail d’écrivain de l’idée, un coffre plein de petits  papiers de tout genre où il note toutes les idées qui lui traverse l’esprit, à l’écriture du roman, documentation et écriture régulière. Un travail à plein temps !

A bientôt pour une autre chronique... où il est question d'un écrivain...

 

Du même auteur sur ce blog :

citadelle

vivant

tant que durent les rêves

 

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