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L'Atelier de Ramettes
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17 avril 2019

BD : La vie compliquée de Léa Olivier. Tome 1 Perdue

La vie compliquée de Léa Olivier. Tome 1. Perdue

Scénario Alcante

Dessin de Ludo Borecki

Couleurs de Johan Pilet

 D’après Catherine Girard-Audet

Editions Kennes, 48h BD, avril 2019, 56 pages, 2 €

léa olivier 1

4e de couv. :

Connaissez-vous Léa Olivier ? Si ce n'est pas le cas, voilà une jolie façon de faire connaissance, avec l'adaptation en bande dessinée des aventures de la jeune Québécoise préférée des ados. Ce premier tome nous emmène à Montréal, en compagnie de Léa, 14 ans, qui vient tout juste d'y emménager avec ses parents. Séparée de sa meilleure amie Marilou et de son amoureux Thomas, elle peine un peu à se faire à son nouvel environnement. Il faut dire qu'entre les maladresses de Thomas, pas très doué pour les relations à distance, les filles du lycée qui la prennent de haut et son frère Félix qui joue les beaux gosses, Léa se sent parfois un peu seule. Heureusement, il y a Marilou, à qui elle raconte tout, par mail et par chat. Laquelle la tient au courant de la vie de leur village, des faits et gestes de Thomas et des aléas de sa vie amoureuse...

Ma chronique :

Cette année j’ai pu me procurer la sélection 48 BD. Ce qui  permet à toute la famille de découvrir des séries qu’on a parfois envie de suivre.

Depuis quelques temps je voyais passer souvent la couverture du roman jeunesse « La vie compliquée de Léa Olivier » chez Kennes, alors vous imaginez bien que lorsque j’ai vu que cela existait en BD je me sui dit pourquoi pas découvrir. D’autant que le nom de l’héroïne me plaît bien.

Il se trouve aussi que depuis quelques semaines je suis dans les BD pour mon travail alors j’étais dans de bonne dispositions. On nous a parlé notamment de l’adaptation d’un roman en BD, je ne peux comparer mais j’ai trouvé la coïncidence amusante. Je lis parfois des BD mais je ne les commente pas forcément.

Cet album m’a transportée au Canada et dans le monde compliqué des adolescents. Le  texte est parsemé de mots québécois (qui sont expliqués). On va découvrir et Léa aussi qu’à Montreal l’anglais est aussi important que le québécois, et là ça coince un peu. Le titre de ce tome est « perdue » et effectivement on va la voir perdue dans la ville, dans ses émotions et ses sentiments.

Le personnage de Léa Olivier n’est pas représenté comme sur la couverture du roman. Le dessinateur a choisi aussi de dessiner les yeux de Léa de manière différente des autres personnages de l’album. Léa a de grands yeux verts, alors que les autres personnages ont des yeux de taille normale.

On est dans la thématique d’intégration au groupe. Léa et sa famille ont dû déménager. Elle est partie à 400 km à Montréal. Donc séparation d’avec sa best (meilleure amie) et de son amoureux, son chum. On retrouve tout les problèmes d’adaptation des adolescentes qui ne sont pas spécialement populaires et à l’aise. On va donc suivre donc ces aventures et mésaventures. Les hauts et les bas d’une relation à distance…

On a une vaste galerie de portrait d’adolescents du plus timide au plus populaire. Elle va faire de nouvelles expériences ainsi que sa meilleur amie Marilou qui elle est restée dans leur ville natale,  on va donc avoir deux points de vues, celui de celle qui reste dans un monde connu des deux adolescentes et le nouveau monde que Léa lui fait connaître à travers ses récits.

Les personnages vont grandir pendant ces quelques mois, elles ont quatorze ans c’est l’âge des grands changements. On a plutôt la version fille des aventures puisque c’est Léa qui raconte, mais par les dialogues avec les garçons ont a aussi leur point de vue. L'âge ou mon dit et on pleure pour tout... tout prend des proportions démesurées. Colère et revolte l'adolescence...

Ce qui est intéressant dans cette BD ce sont toutes les reproductions des réseaux sociaux qui reflètent bien le monde d’aujourd’hui. On a aussi au niveau des bulles des différents de couleur pour que l’on puisse bien identifier qui parle lorsque c’est à distance.

Je passé un bon moment avect cette BD drôle et tendre. Je  pense si l’occasion se présente  lire la suite. Et peut-être aussi lire le roman pour comparer.

 

 

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