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L'Atelier de Ramettes
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16 mars 2019

Des vérités cachées

Ann Cleeves

Editions Archipel, col. Archipoche, janv. 2019, 399 p., 7,95€

Mes lectures Archipel

vérités cachées

4e de couv :

Il fait chaud, ce jour-là, sur les côtes du Northumberland. Revenue d’une virée en ville, Julie Armstrong n’aurait jamais cru faire une aussi macabre découverte : son fils étranglé dans sa baignoire, le corps couvert de fleurs sauvages…

Ce meurtre d’«esthète» laisse l’inspectrice Vera Stanhope et son équipe sous le choc. Lorsqu’un second corps est découvert dans un décor similaire, Vera sait vite ce qu’elle doit faire pour débusquer le criminel.

Rares sont les indices susceptibles d’aiguiller Vera, mais la voilà intriguée par le groupe d’amis qui a découvert le second corps. Qu’est-ce qui relie ces quatre hommes et cette femme ? Pendant ce temps, le tueur reste dans l’ombre, attendant l’occasion de reproduire son œuvre d’art morbide…

 

 

Ma chronique :

Voici la deuxième enquête de Vera que je lis cette année. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une continuité dans l’arrière plan des personnages récurrents, ni de rappel des enquêtes précédentes, vous pouvez donc les lire dans l’ordre qu'il vous plaira.

Nous retrouvons Vera Stanhope et Joe Ashworth qui mènent les enquêtes. On apprend de nouveaux détails de leur vie privée. Leurs relations professionnelles, la façon dont fonctionne leur duo. Leur aspect physique et moral sont plus affinés.

En me basant sur des constantes entre les deux romans que j’ai lu (et en essayant de faire abstraction de la série tv) on voit que la thématique de la famille et ce qui touche à la procréation (hérédité) sont très présent que ce soit dans la vie privée des personnages ou dans les crimes. Nous avons donc Véra qui n’a pas eu d’enfant ni de compagnon pour diverses raisons et Joe qui lui est marié et il est parti pour avoir une famille nombreuse. Du coup leur regard est forcément différent pour aborder les problèmes familiaux dans le cadre des enquêtes.

Je ne vous parlerais pas des litres de thé, café, bière et whisky qui sont ingurgités !

Ce qui saute aux yeux dès le début de ce roman c’est l’omniprésence de l’eau. Tantôt on a une baignoire, tantôt on a le fleuve ou la mer, tantôt confinée tantôt libérée. Elle a plutôt un côté néfaste et elle est plutôt signe de cercueil. Le côté purificateur est aussi évoqué.

Vera voit un côté Ophélie dans certaines scènes. Cela m'a évoqué des impressions de références à Virginia Woolf et son phare, avec cette idée de flux et reflux.

Ce qui est intéressant c’est qu’on a face à toutes ces eaux la présence de l’air avec ces ornithologues amateurs et toutes les références à l’air. Cela crée aussi un mouvement.

Quand aux enquêtes elles mettent en évidence que chacun a quelque chose à cacher. On retrouve le monde des apparences et de l’apparat. Le couple parfait face au couple imparfait… l’hypocrisie et les faux semblants, on a l’impression que beaucoup de personnages sont en représentation.

Bien sûr Vera fera ressortir les vérités cachées, c’est son travail d’emmener les suspects à faire face à leurs mensonges ou leur demi-vérité.

J’espère que d’autres enquêtes seront publiées chez Archipel car on y prend goût !

Je remercie les Éditions Archipel pour leur confiance.

archipoche

Vera morts sur la lande

 

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