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L'Atelier de Ramettes
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8 février 2019

Bienvenue au Motel des Pins perdus

Katarina Bivald

Editions Denoël, 7 janv 2019, 568 p., 21,90 €

Trad. du suédois par Lucas Messmer

Mes lectures Denoël

En librairie le 7 février

B26909

4e de couv. :

On meurt tous un jour… pas forcément dès le premier chapitre! C’est pourtant ce qui arrive à Henny. Mais elle se refuse à quitter notre monde sans avoir accompli une dernière tâche : retrouver, réconcilier et rendre heureux ses anciens amis.
Drôle, farfelue et émouvante, Henny est l’amie qu’on rêve d’avoir à ses côtés… vivante de préférence!

 

Ma chronique :

J’ai découvert cette autrice avec son premier roman qui m’avait bien plu « La bibliothèque des cœurs cabossés », puis j’eus le coup de cœur pour son deuxième roman « Le jour où Anita envoya tout balader », alors vous imaginez bien que j’attendais cette troisième histoire.  Au bout de trois romans le lecteur  commence à voir se dessiner un univers propre à un auteur. Bien que chaque roman soit différent dans sa structure ou sa narration, on note cependant qu’il y a des thèmes de prédilection. Les femmes, la deuxième chance, et la bienveillance des disparus qui accompagnent encore un peu les personnages. Une autre lectrice vous dira autre chose… à chacun sa sensibilité.

Une nouvelle fois Katarina Bivald nous emporte dans son Amérique à elle, celle loin des grandes métropoles, là où les gens se rencontrent tous les jours dans la rue.

Un petit mot sur la couverture, elle change des deux précédentes au niveaux des couleurs, elle va bien avec l'histoire, on est dans la place !

Ce roman surprend dès la première page, lorsqu’on découvre que le personnage principal et narrateur est une jeune femme de 33 ans qui meurt renversée par un camion dès les premiers paragraphes. Voilà qui n’est pas commun, d’habitude l’auteur tue ses personnages plus tard pour ne pas plomber l’ambiance ? non ? Non pas qu’ici on plonge dans la morosité, car on va suivre les premier pas de cette jeune femme dans cet entre deux, il y a plusieurs scènes qui prêtent à sourire. C’est un feelgood, le but n’est pas de nous casser le moral, c’est plutôt de nous toucher.

C’est un roman à la première personne, on va donc suivre le regard de ce « fantôme », car elle voit, elle entend, ressent des émotions mais sans pouvoir interagir. On va la voir d’abord incrédule et la voir comprendre sa situation, l’accepter, s’interroger… Comme pour le deuil on va suivre plusieurs phases.

On va découvrir cette petite ville d’Oregon avec tout ce que cela comporte de relations humaines. C’est un microcosme. Elle aborde des sujets qui ne sont pas souvent présents en feelgood, comme l'homosexualité.

Dans ce roman il est beaucoup question de partir et de rester. Michaël est parti quinze ans auparavant et Henni est restée… Aujourd’hui Michaël revient et Henni n’a pas le temps de s’interroger sur la possibilité de partir avec lui qu’elle part dans l’autre monde, enfin presque puisqu’elle reste encore coincé dans sa ville.

Comme les autres romans de Katarina Bivald on retrouve les interactions avec les gens, elle tisse des liens entre les personnages autour d’un événement déclencheur. L’amitié, l'amour et les changements de modes de vie, sont les sujets de prédilection des personnages de Katarina Bivald.

Ce roman est un régal, un pageturner qui nous fait ressentir beaucoup d’émotions. Il faut aimer les romans assez longs où l'on suit les personnages qui nous ressemblent.

Je remercie les Éditions Denoël de m’avoir permis de le lire en avant-première.

Denoel

 

coeurs cabossés    le jour où anita

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