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L'Atelier de Ramettes
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4 décembre 2018

Petits meurtres en héritage

Série : Les mystères de Honeychurch (1)

Hannah Dennison

Trad.  : Raphaëlle Pache

Éditions City, oct. 2018, 335 p., 14,95 €

Mes lectures City

 

petits meurtres en héritage

4e de couv. :

Ridiculisée par la presse people, Kat Stanford abandonne son émission de télévision à succès pour se réfugier au fin fond dans la campagne anglaise. Sa mère vient d’acheter une vieille bicoque à Honeychurch, un domaine appartenant à une prestigieuse famille d’aristocrates aussi désargentés qu’excentriques. Ah, les joies de la campagne ! Enfin, les joies, c’est vite dit… La maison de sa mère est une véritable ruine et son voisin est bien décidé à la faire déguerpir. Et puis, à peine arrivée, Kat est plongée dans un imbroglio mystérieux : une nurse disparaît et une domestique est retrouvée assassinée au fond du parc. Quand elle apprend en plus que sa mère écrit des romans érotiques et que ce n’est pas du tout le hasard qui l’a conduite au domaine, Kate se demande ce qu’elle va encore découvrir en arpentant les sombres couloirs du manoir de Honeychruch...

Ma chronique :

J’étais très intriguée par cette histoire qui semblait au premier abord dans la veine des « Agatha Raisin » ou des « Rendez-vous avec… », deux séries sympathiques que j’ai bien. Chacune à ses particularités et offrent un moment de détente sur  d’humour et de mystères.

Il semblerait que ce soit le premier épisode de la série « Les mystères Honeychurch », croisons les doigts pour que les autres épisodes soient traduits. C’est une histoire complète qui se suffit à elle-même. Il y a bien quelques petits détails qui permettront de rebondir.  Kat est une jeune femme qui veut changer de vie,  qui se croit investie d’un rôle de gardien de sa mère. Elle croit qu’elle contrôle tout.  On a l’idée de deuxième chance.

Le personnage principal est très contemporaine, trentenaire, qui vient de quitter la TV, qui la maîtresse d’un autre animateur TV  dont la femme est journaliste pour la presse à scandale. 

Dans un premier temps, j’ai beaucoup rit de voir cette jeune femme qui a tout planifié découvrir que sa mère (veuve) a déménagé sas la prévenir, elle à vendu la maison de Londres pour partir à la campagne à 300 km de là.  Son côté citadin qui fait tâche dans le paysage, les rebondissements pendant son voyage. Elle va de Charybde et Scylla, on a des gags très visuels. Arrivée sur les lieux, elle va découvrir des personnages hauts en couleur.

Petit à petit, même si l’humour reste un ressort de l’intrigue, on va partir sur d’autres pistes. Disparitions, meurtres, agressions. Ce n’est pas angoissant comme un thriller, c’est plutôt à l’Agatha Christie, on est dans du  « Cosy Mystery » . Le danger est présent, cela va donner une certaine intensité dramatique.

Le fil rouge de cette intrigue, c’est la famille, les relations être les membres et les secrets de famille. Secrets plus ou moins graves. Une grande partie de l’intrigue est basée sur les mensonges et l’identité. Qui sont-ils vraiment ? Cela commence par la fille qui croit connaître ses parents. Elle veut jouer le rôle du père défunt auprès de sa mère qu’elle croit complètement démunie face à la vie !

Avec Kat et son milieu, on est dans le monde du déballage médiatique. La vie privée s’étale sur tous les supports. Les liaisons sont connues et font partie du quotidien. Tout est possible, on n’a rien à cacher. Tout le contraire de ce qui se passe à Honeychurch.

Le passé va s’invité de toute part et on va avoir un jeu de cache-cache avec les informations.

Dans la thématique familiale, on est dans une sorte de « huis clos ». On se retrouve avec des liens de parenté chez presque tous les suspects, c’est à la fois drôle avec des situations cocasses et parfois on se demande sur qui Kat et sa mère peuvent compter. Cela instaure un climat de suspicion notamment  lorsqu’on apprend qui est le policier local.

Le puzzle final est complet, chaque pièce va retrouver sa place. Beaucoup de mystères vont être résolus.

Un autre fil rouge est celui de l’adultère, cela va donner des situations savoureuses.

Ce que j’ai aimé, c’est le texte dans le texte, on va avoir des extraits de romans qui vont jouer un rôle dans les énigmes.

Ce qui m’a plu aussi c’est que Kat et Iris ne vont pas vraiment jouer aux détectives. Elles vont surtout mettre les pieds dans le plat.

Je remercie les Éditions City pour leur confiance.

city éd

1% rentrée 18

 

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