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L'Atelier de Ramettes
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17 juillet 2018

Juillet de sang

Joe r. Lansdale

Trad USA par Claro

Folio Policier, 2014, (1989 Vo), 311 p.

Film « Cold in July » sorti en décembre 2014

 

juillet de sang

4e de couv. :

Parce que Richard Dane a dû se défendre, il a fait un énorme trou dans la tête d'un homme qui se trouvait dans son salon. Le cambrioleur lui a tiré dessus sans une hésitation. Richard a pour lui la légitime défense, la pénombre de la nuit et la protection de son fils qui dormait dans une pièce mitoyenne. Les flics comprennent très bien. Ce que ne sait pas encore Richard c'est que s'ils sont à ce point «sympas», ce n'est pas simplement pour soigner leur image auprès du contribuable. Derrière le fait divers se cache une tout autre histoire totalement invraisemblable. Qui était ce type venu de nulle part? Que cache la mansuétude des enquêteurs et pourquoi le FBI s'en mêle-t-il? Richard, bouleversé par sa propre vulnérabilité, sidéré par ses instincts révélés, va devenir à son tour une cible, car s'il a défendu son enfant, le cambrioleur aussi était le fils de quelqu'un…

 

Mon billet :

J’ai dû acheter ce roman après avoir lu « les enfants de l’eau noire » lu en 2015, car j’avais aimé et je voulais découvrir d’autres romans de l’auteur. Je n’ai pas la couverture avec l’affiche du film.

L’année dernière j’envisageais de le lire en juillet pour être raccord avec le titre et puis ça ne s’est pas fait. Cette année fut la bonne !

On sent très vite  qu’on est dans un roman des années 90, les voitures, pas de téléphone portable, tv, et K7 et un certain rythme dans la narration. Peu de technologie dans les méthodes de pistage. Un des personnages parle de modem et de livre pour apprendre l’informatique !   La musique c’est de la country donc intemporel, on est au Texas.

C’est un roman à la première personne « je » est Richard Dane. Un mari et un père tranquille pour qui cette terrible nuit va bouleverser la vie et faire ressortir des questions de son passé qu’il n’a jamais résolu.

Je retrouve dans ce roman cette façon d’installer une atmosphère moite et délétère comme pour mieux entrer dans l’intimité des personnages. Il y a un aspect sexuel comme fil conducteur. L’angoisse et l’impuissance d’un simple citoyen face aux menaces et à la justice.

Il y a une escalade de mal être qui s’accompagne par un changement de serrure, l’installation de grilles de protection, de mise ne place d’alarme, d’achat d’arme… mais cela suffira t-il ?

Le décor de départ c’est une maison isolée de l’Ouest du Texas, dans une ville soit disant tranquille. Il fait chaud, orageux, atmosphère lourde.

Le vocabulaire est parfois cru et provocateur. Le côté macho est critiqué mais bien présent. L'honneur doit être sauf ! Les rôles féminins sont assez réduits.

Le thème de la paternité est aussi un fil conducteur. D’ailleurs la première partie s’intitule «  les fils », la deuxième « les pères » et la dernière «  pères et  fils ».

Les trois parties de ce roman correspondent à trois twist. La première partie est presque une histoire en elle-même avec une chute qui nous laisse interrogatif. Un voile tombe et  s’en est fini des apparences trompeuses.

La deuxième partie c’est l’enquête et la traque. Là aussi l’issu est surprenante. On est monté de plusieurs degrés dans l’horreur. La troisième partie c’est la justice immanente, l’action.

Le côté action est un peu rocambolesque, à l’américaine…  voitures, armes et hémoglobine et le côté moral, il faut faire justice soi même quand le système est corrompu.

Un thriller sympa avec des rebondissements et de l'action, plus un côté psychologique, je suis curieuse de voir le film… 

 

cold

 

Chroniqué sur ce blog :

enfants de l'eau noire

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