L'Engourou

Série les Humanimaux

Eric Simard

Editions Syros, coll. Mini soon, sept 2016, 42 p., 3€

9782748521368

Toute la série existe ne numérique

Mes lectures Syros

4^e de couv. :

L’engourou a de grandes oreilles et des pieds très longs. Comme il saute à plus de trois mètres de haut, il se fait repérer par un entraîneur de basket…

Mon billet :

Contrairement à ce que je disais dans une précédente chronique de cette série, certains Humanimaux (des titres publiés) se connaissent entre eux. L’Engourou cite l’Enfaon et l’enlouve entre autre.

Cette histoire est à la première personne comme toute la série (sauf « l’Enfaon »). Le narrateur est donc l’Engourou, il a 10 ans et vit dans le centre sans connaître le monde des humains. On vient le chercher justement à cause de ses qualités « humanimales », cela suscite de l’inquiétude pour ses amis qui sont assez méfiants. Malgré le fait qu’il soit là pour ses performances et son haut potentiel, l’intégration ne va pas se faire sans heurts. Ce qui donnerait raison aux septiques et le ferait se refermer sur lui-même.

On est dans le milieu sportif où la compétition est le maître mot. L’équipe est importante, mais il faut savoir garder sa place et la venue d’un étranger met certains joueurs sur la sellette ce qui lui ôte le peux de confiance qu’il a en lui. C’est d’autant plus difficile pour lui que c’est son premier contact avec des humains hors le personnel du centre. Rongé par le doute et l’inquiet par les propos négatifs de l’Enchien, il va souffrir et être blessé dans son amour propre par l’attitude de certains humains.

Il va devoir accorder sa confiance car rien ne se fait en un jour. Les mentalités sont longues à changer. Rentré dans une équipe, un groupe ne se fait pas facilement.

Comme vous le voyez les thèmes concernent les enfants et les gens en général. Du moment qu’on est nouveau, étranger ou différent. Dans cette aventure, il  est aussi question aussi de famille, de paternité, de transmission, de bienveillance sans angélisme.

C’est une lecture très agréable.

Je remercie les Editions Syros pour ce joli partage.