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L'Atelier de Ramettes
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19 juillet 2016

La ligue des enfants [extra] ordinaires

Gitty Daneshivari

illust. James Lancett

Trad. : Eric Betsch

Editions Michel Lafon, juin 2016, 239 p., 12,95 €

 

Mes lectures Michel Lafon

 

La_ligue_des_enfants_extraordinaires_hd4e de couv. :

Qu’est-ce que la Ligue des Enfants Ordinaires ? Eh bien, je suis ravi que vous me posiez la question. (Oh, vous n’avez rien demandé ? Vous l’auriez fait à un moment ou à un autre, et je déteste perdre mon temps.) Nous formons un réseau secret d’espions composé des enfants les plus quelconques du pays, ceux qu’on oublie complètement. Pourquoi des enfants banals ? Pourquoi pas des surdoués ? Ou des sportifs ? Ou des reines de beauté ? Parce que les gens n’oublient pas ces derniers, alors qu’ils nous oublient, nous. Et vous savez pourquoi ? Parce que nous nous fondons dans le décor. Nous évoluons dans l’angle mort du monde.

 

Mon Billet :

J’ai tout de suite accroché au visuel de la couverture et au titre de ce roman jeunesse. Alors je me suis lancée tête baissée dans la lecture qui commence par une scène assez surréaliste où un adulte est tourné en ridicule. Le ton est donné !

Le texte est ponctué par une date, une heure et un lieu. D’habitude, c’est quelque chose qui donne du tonus à l’histoire, en plus de l’aspect informatif. Et là j’avais plus la sensation d’un constat. Je commençais à me demander où allait nous mener tout ça, avec tous ces hauts et ces bas. Quelques scènes cocasses mais des longueurs, à trop vouloir parler d’insignifiance et de médiocrité. Quand tout à coup un « twist », un revirement à rallumé ma curiosité. Et hop après ce petit coup de boost, c’est reparti pour une lecture plus enthousiaste.

On a droit à des scènes à la limite du surréalisme, on dirait une parodie de roman d’espionnage à la sauce jeunesse.

Ce qui m’a beaucoup plu en revanche,  c’est qu’avant chaque début de chapitre on a une fiche classée « Top secret » estampillé « documents confidentiels » avec la citation d’un enfant ou d’un parent. Avec son nom et son âge. Certaines sont excellentes et toutes sur le thème de « l’élève moyen ».

Citation 1 :

« Mon enfant n’est Pas un élève brillant, au collège de Fairfax et il n’a pas l’intention d’en devenir un au lycée de Fairfax. »

Mme Margaret Hardin, 40 ans

Vienna, Virginie

Réaliste la maman !!!

Citation 2 :

« Pourquoi viser la première place, alors que le milieu du classement est beaucoup plus proche ?

Keith Sweitzer, 9 ans

Dallas, Texas.

 

Les illustrations en début de chapitre représentent une carte de collégien. Jonathan et Shelley, les deux personnages principaux sont des élèves qui passent inaperçus, pour le garçon je ne pas , mais la fille avec son bavardage incessant, c’est incroyable qu’on l’oublie. Elle m’a tapé sur les nerfs !!! Bon elle dit tellement d’inepties que s’en ai effrayant, c’est en fait ce qui est drôle.

Dans l’ensemble le duo est sympa, ils finissent par former un bon tandem complémentaire. Deux antihéros embarqués malgré eux dans des aventures qui les dépassent.

Quand à Véra et Félix, horripilants car trop sûrs d’eux, trop parfaits et surdoués… ils sont le revers de la médaille.

Du coup la rencontre des quatre ça fait des étincelles.

Et les adultes me direz-vous ? Des calamités !

Arthur le boulimique qui a de la bouillie à la place de la cervelle.

Hammett le chez… manipulateur et très spécial !

Maidenkirk une infirmière étrange et inquiétante.

Madame Malins, une des patrouilleuses bénévole à vélo qui poursuit la voiture d’Arthur…

Bon je ne vais pas vous dévoiler toutes personnes très singulières de cette ville très formatée.

Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance.

 

 

Sanslaffon

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Commentaires
L
Tu m'as rendu très curieuse... il a l'air bien sympa ce livre :) <br /> <br /> J'aime beaucoup le titre et la couverture. L'idée est très intéressante.
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