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L'Atelier de Ramettes
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25 mai 2016

Chronique de la mort Blanche #1

Avant les ténèbres

Nicolas Cluzeau

Editions du 38, 2016, 268 p., 16 €

Version numérique : 5,99 €

9791094725528

Mes Lectures Editions du 38

chronique mort blanche 1

4e de couv. :

Les magiciens, garants de la paix dans l’Archipel, désertent les Marches de l’Orlandie pour se réfugier dans leurs domaines des Franges féériques. Pourtant ils n’y trouvent pas la paix. La mort blanche, fléau inexpliqué et implacable, qui ne décime que les êtres doués de magie, les infecte les uns après les autres. Derniers porteurs d’espoir, deux jeunes magiciens, un troll puissant et un limier humain se mettent en route vers la Tour d’Émeraude où ils pensent pouvoir trouver les clefs de ce mystère. Délaissé par les magiciens gardiens de l’ordre, le reste de l’Orlandie est à la merci du féroce seigneur Endrew qui se proclame Haut-Roi et menace de destruction tous les territoires qui refusent son autorité. De dangereux alliés l’assistent dans ses noirs desseins et l’Archipel sombre dans une guerre sanglante… 

 

Mon Billet :

Je me lance à la découverte de la « Collection du fou » des Editions du 38 afin de faire une petite incursion dans le monde de la fantasy qui me manquait un peu.

Le titre est très évocateur : "Chronique de la mort blanche. # Avant les ténèbres" ça ne présage rien de bon tout ça ! En tout cas on n'imagine pas des fleurs et des papillons... Surtout si on associe mort/ blanc et qu'on accompagne du mot "ténèbres"...

Parlons de l’objet livre avant de lire… la couverture est belle, il fait moins de 300 pages et…. Il y aune carte détaillé de cet univers… Oui, vous le savez, c’est mon péché mignon ! Même si je suis nulle en géographie, j’adore les cartes des mondes imaginaires.

La couverture nous présente Arline Von Crommlynk, jeune magicienne de seize ans accompagnée de son renard.

Je disais que le premier tome faisait moins de 300 pages, c’est une belle longueur pour ne pas trop diluer le texte (oups je vais me faire incendier par certains auteurs !). Les chapitres sont courts (moins de quinze pages) et comme la focale change on est dans l’action… et l’envie de lire un chapitre de plus… les lecteurs comprendront.

Lorsque l’on ouvre le roman et que l’on s’attarde sur la carte on se plonge déjà dans les noms des contrées qui vont envahir notre esprit…. Bien sûr on y retrouve des consonances  qui nous renvoient au monde de la Fantasy : « haute terre », « marche » mais il y a aussi les noms imprononçables pour la méditerranéenne que je suis, qu’affectionnent les auteurs de Fantasy. Non le gaëlique n’est pas ma deuxième langue !

Nous voici donc en Orlandie …

On découvre ensuite la liste des noms des personnages principaux et leur fonction. On continue à s’imprégner des sonorités choisies par l’auteur.

L’auteur n’en est pas à son coup d’essais, il a une jolie bibliographie, mais je le découvre que maintenant… que de lacunes !

Me voilà partie  pour la lecture d’une tétralogie, oups c’est trop tôt pour vous le dire  que j'ai adoré ? En fait quelques pages vous suffisent  pour savoir que vous voulez connaître la fin donc lire quatre étapes.

Les dialogues sont plus nombreux que les descriptions. On y apprend beaucoup sur les intrigues au travers des discussions parfois enflammées. Le lecteur est aux aguets.

On va suivre plusieurs groupes qui suivent deux « quêtes » différentes les uns recherchent d’où vient la maladie et comment la combattre, les autres sont dans les intrigues politiques et les guerres de pouvoir. Que ce soit sur mer ou sur terre.  Donc nous avons droit  alliances, des trahisons, des conciliabules et des jeux de stratégie… mais aussi de l’amour et de l’amitié…

Ce qui m’a beaucoup plu c’est la place de la gente féminine (sous toutes les formes physiques). Dans l’univers de la Fantasy ce n’est pas toujours le cas. Je ne dis pas que le masculin n’est pas aussi au premier plan… il faut bien des despotes sanguinaires !

N’oublions pas qu’il s’agit d’un premier tome et que tout ne peux être résolu. La mise en place des différents groupes et le début des hostilités nous entraînent dans de beaux corps à corps et l’affrontement avec des créatures diaboliques et magiques.

Les personnages vont apprendre à se connaître et au passage le lecteur aussi. On va s’attacher à certains (il ne faut pas toujours !) et en haïr d’autres…

Ce qui m’a plu, c’est qu’il y a plus d’action et de dialogues que de longues descriptions ce qui permet d’entrer tout de suite dans le vif du sujet. Ce n’est pas un tome de présentation.

L’alternance entre les différents groupes ne se fait pas systématiquement. On va suivre sur plusieurs chapitres les manœuvres.

Il y a une petite interprétation personnelle, mon imagination de lectrice a faire le parallèle avec le magicien d’Oz.

Me voilà arrivé à la fin de ma chronique, j’ai essayé de ne rien vous dévoiler… juste un dernier mot il me faut la suite !

Je remercie les Editions du 38 pour leur confiance.

e38

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