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L'Atelier de Ramettes
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20 mai 2016

Route 40

Romain Slocombe

Editions Belfond, mai 2016, 151 p., 16 €

 

Mes Lecture Belfond

« Nouvelles »

 

route 404e de couv. :

Quel est le point commun entre un shérif posté dans le désert de Mojave, une hippie qui sillonne les routes californiennes en stop, une musicienne suicidaire égarée dans une petite station des Alpes, et une vieille touriste à Paris désireuse de renouer avec son passé ?
Le Japon, leur pays de naissance ou d'origine et inspiration éternelle de Romain Slocombe, qui ajoute à la liste de ses talents celui d'auteur incomparable de nouvelles.

Mathieu, illustrateur, tente désespérément de boucler à temps une image pour une grande marque automobile quand il reçoit l'étrange coup de fil d'une dame japonaise très insistante. Kimiko Toyoura demande à s'entretenir avec le père de Mathieu, qu'elle dit avoir connu dans sa jeunesse alors qu'il était expatrié à Tôkyô. Ensemble, lui apprend-elle, ils ont eu un grave accident de voiture, dont elle est sortie défigurée... (Fantôme du passé)
Une musicienne japonaise disparaît après un concert à Gap. Kayako a décidé de mettre fin à ses jours mais pas avant d'avoir fait du ski. Elle trouve une petite station déserte, loue une chambre, prépare une bouteille de vodka remplie de barbituriques, et en attendant de passer à l'acte, dévale les pistes et mange de la raclette. Le soir où elle décide de siffler la vodka, rien ne se passe comme prévu... (Refuge)

Tantôt noires et violentes, tantôt tragi-comiques, souvent désabusées, ces nouvelles ont en commun une singularité et une justesse épatantes, et illustrent dans leur brièveté le talent de conteur déjà bien connu de Romain Slocombe dans d'autres genres littéraires.

 

Mon billet :

Je découvre l’écriture et les univers de Romain Slocombe grâce à ces nouvelles. Elles ont des points communs même si elles ont été écrites pour différents supports (c’est expliqué en fin de volume dans « notes de l’auteur ».

On est dans l’ambiance des années 60-70. On le repère surtout grâce aux voitures. On a les détails qui marquent aussi le statut social dans lequel se situent les personnages.

Il y a dans chaque histoire quelque chose qui nous rattache au japon.

On y découvre des êtres avec des failles en quête de quelque chose, ils ne l’obtiennent pas forcément.

J’ai beaucoup aimé les chutes des nouvelles qui dévoilent un secret, une partie de la vérité.

« June’s highway » et « Route 40 » sont deux nouvelles policières qui m’ont particulièrement intéressées, car en ce moment je m’amuse à explorer les différents univers de la littérature policière. Je n’avais pas encore traité les « nouvelles policières ».  Les trois autres nouvelles ont aussi un côté polar avec leur mystère et leurs suspens.

Qui est cette vieille femme japonaise qui appelle le protagoniste et lui dévoile un mystère familial ? La thématique de la famille nous fait entrevoir des drôles de situations. Dans certaines on y traite de sexe, de prostitution, de trafics, d’abus de pouvoir,  de vol et de violence, de maux de la société… En fait tous les ingrédients pour des histoires à suspens.

« Week-end à Tokyo »  a une particularité, on a toute une correspondance entre deux personnages. Mais ils n’ont pas la même quête.

Il y a aussi comme une idée de seconde chance que ce soit pour le bien ou le mal.

Je remercie les Éditions Belfond qui m’ont fait découvrir un Romain Slocombe, un auteur que j’espère suivre.

NB : J’ai lu ce recueil de nouvelles pendant le week-end à mille ce qui m’a permis de les lire les unes à la suite des autres…

belfond

 

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