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L'Atelier de Ramettes
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6 mai 2016

Nom d'un chien

André Alexis

Traduction Anglais Canada : Santiago  Artozqui

Editions Denoël,  18 fév. 2016, 254 p., 16 €

Mes lectures Denoël

nom d'un chien

4e de couv. :

Tout commence par un pari alcoolisé entre Hermès et Apollon : si les animaux avaient l’intelligence humaine, seraient-ils aussi malheureux que les hommes? Les deux dieux décident alors d’accorder conscience et langage à un groupe de chiens passant la nuit dans une clinique vétérinaire de Toronto. Tout à coup capable d’élaborer des raisonnements plus complexes, la meute se divise : d’un côté les chiens qui refusent de se soumettre à ce nouveau mode de pensée, de l’autre les canidés progressistes qui y adhèrent sans condition. Depuis l’Olympe, les dieux les observent, témoins de leurs tâtonnements dans ce nouveau monde qui s’offre à eux. Car, si Hermès veut l’emporter, au moins un des chiens doit être heureux à la fin de sa vie.
Alexis André nous offre une réflexion douce-amère sur les beautés et les dangers qu’implique la conscience de soi. Nom d’un chien, oscillant entre rêverie et désillusion, à la fois hilarant et dérangeant, remet au goût du jour la satire animale dans la droite lignée d’Orwell et Kipling, le mordant en plus.

 

Mon billet

Un roman surprenant. Ce n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais, alors je suis allée de surprise en surprise.  Le côté humour n’était pas aussi développé que le laissais présager le point de départ de l’aventure. Ce n’est pas plus mal que ce livre s’éloigne de mes repères.

J’ai appris de nombreuses choses sur les relations sociales au sein de la gente canine. Mon esprit tissait des passerelles avec la vie des humains et se perdait parfois alors que d’autres fois c’est bien la société que nous connaissons et qui nous entoure. J’ai même cru à un moment que nous allions dériver vers une « ferme aux animaux », mais heureusement non.

Les changements de point de vue permettent de voir différentes facettes des réactions que cette expérience va engendrer. Les paramètres sont multiples et variés et leur conséquences aussi.

Ce qui m’a plu, c’est cette idée des dieux marionnettistes qui jouent entre eux avec le petit peuple, un peu comme nos dirigeants… mais là est c’est peut-être une  extrapolation personnelle. Les dieux entre eux fonctionnent aussi en hiérarchie.

Tous les chiens ne reçoivent pas ce don de la même façon, il faut tenir compte des caractères et des capacités de chaque individu. Chacun va devoir se positionner face aux autres.

Les personnages canins sont chacun leur raisons pour agir comme le fond même si on s’attache plus à certains qu’à d’autres. Cela doit varier d’un lecteur à l’autre. Quand à moi c’est plutôt Prince et Majnoun, certainement parce qu’ils font appel au langage et à la poésie.

Citation :

« En fait à l’époque où Prince composa ses derniers poèmes, il était le seul être sur terre à pouvoir les comprendre, la langue de la meute ayant disparu aussi soudainement qu’elle avait vu le jour » (p.218)

Je remercie les Editions Denoël pour leur confiance.

Denoel

Cette semaine j'ai une série de chroniques de livres impliquant des animaux ! comme par exemple :

nuit tigre

 

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