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L'Atelier de Ramettes
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29 décembre 2015

Les pages du serpent

Jessica Cornwell

Michel Lafon,  nov. 2015, 429 p., 20,95€

Trad. Elisabeth Luc

Mes lectures Michel Lafon

 

pages du serpentAuteur :

Jessica Cornwell, petite-fille de John Le Carré, est née en Californie. Diplômée de littérature anglaise à l’université de Stanford, elle a également étudié les arts dramatiques en Espagne avant de s’installer à Londres où elle a travaillé dans l’industrie du cinéma, notamment pour Working Title Films. Elle se consacre désormais à l’écriture.

 

4 e de couv :

Barcelone, été 2004 : quatre femmes sont assassinées, leurs corps, mutilés. Neuf lettres d’un alphabet cryptique ont été gravées dans leur chair, et leur langue a été coupée. La dernière victime est Natalia Hernandez, star du Théâtre National, filmée le soir du meurtre par une caméra de surveillance, inanimée dans les bras d’un jeune homme aux cheveux noir corbeau. Il sera retrouvé noyé quelques jours plus tard.

Barcelone, hiver 2014 : Anna Verco, une jeune Américaine chercheuse en histoire médiévale, accepte d’aider l’inspecteur Fabregat, désormais à la retraite mais qui n’a jamais perdu l’espoir de résoudre l’affaire Hernandez. Ensemble, ils reprennent l’enquête. Les recherches d’Anna mettent bientôt au jour une connexion entre les meurtres et un texte remontant à l’époque du Christ, écrit dans une langue inconnue : Les Pages du Serpent.

 

Ma Chronique :

Pourquoi ai-je choisis ce livre ? Mais pourquoi !!! Parce qu’il se déroulait à Barcelone et c’était un thriller ésotérique.

Une fois reçu, c’est un livre comme je les aime avec un titre énigmatique et une jolie maquette, des cartes et des dessins.

C’est un livre très ambitieux. On sent qu’il y a un gros travail de documentation. Mais il a le gros défaut du premier livre, l’auteur à fait une surenchère, elle a voulu jouer sur plusieurs tableaux.

J’étais très intéressée parce que « la femme » et au centre de toutes les intrigues, de la chercheuse, les victimes et la pythie et certaines variantes. On aborde aussi la thématique de la sorcellerie et de l’alchimie. Entre les arts divinatoires, les rêves,  les formules magiques  et le surnaturel, le  « livre » est très présent. Il y est question d’écriture, de traces écrites, nous avons des expertises de livres anciens, des lettres, des extraits de textes anciens. La mémoire et les traces que l’on laisse à travers les siècles. Non mais vous imaginez ce que représente pour une lectrice, une chercheuse qui ressent physiquement  des choses en tenant un livre, les souffrances de celui qui a écrit ou des victimes des tortures etc…

Nous avons du castillan, du catalan et du latin qui viennent cautionner le fait que l’intrigue ce déroule à Barcelone et Majorque. Ce n’est pas toujours traduit, cela ne me pose pas de problème, mais j’imagine que certains doivent zapper. Les messages plus longs sont traduits.

Ce qui est intéressant c’est qu’on l’on jongle entre plusieurs époques du moyen âge à aujourd’hui.

On passe d’une époque à une autre, les extraits viennent s’insérer au fur et à mesure qu’ils sont découverts etc…  les différents types d’écritures sont là pour titiller la curiosité du lecteur et lui donner l’impression qu’il a toutes les pièces du puzzle pour chercher à découvrir les mystères.

Ce type de thriller est sensé ressembler à un puzzle où les pièces s’emboîtent, mais en fait cela ressemble à un patchwork fait avec des pièces de tissus mal assemblés. Et oui, c’est là que tout ce gâte. Il manque la magie qui fait que l’on plonge dans une intrigue complexe.  Il y a eu des moments où ça démarrait mais soit j’étais assez prise par la scène et quand arrivait la fin du chapitre j’avais l’impression d’un soufflé qui retombe, soit à la longue le ton employé m’ennuyait.

Je ne suis pas une rapide en lecture, mais un thriller de 400 pages que l’on ne dévore pas d’un trait c’est lassant, on rate des effets et des événements, je me suis parfois perdue… J’ai même dû  faire une pause !

Je suis déçue d’être déçue ! Il était sensé avoir tout me plaire et pourtant ça restera le flop de l’année.

Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance.

laffon

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