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L'Atelier de Ramettes
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30 novembre 2015

Le Divan Illustré

Michel Longuet

Les Impressions Nouvelles, Août 2015, 205 p., 18 €

La Voie des Indés 2015 et Les impressions Nouvelles

Divan illustré

 

4 e de couv. :

« Le samedi 29 septembre 2001, j’entre en analyse sous la houlette de Madame W. Je vous écoute, dit-elle, en me montrant son divan… De retour chez moi, je consigne chaque séance. Le Divan illustré raconte donc mon enfance, la famille et ses secrets qui, petit à petit, remontent à la surface comme des bulles du fond d’un étang. La famille est une forteresse où il se passe des choses abominables, a-bo-mi-na-bles, me dit Madame W. Au fil de nos séances, sortiront de leur placard des fantômes de la collaboration. Et peu à peu, m’apparaîtra un lien entre les secrets d’une famille sous l’occupation allemande et ce masochisme qui m’a poursuivi toute ma vie. »

M. L.

 

Ma Chronique :

Je remercie La Voie des Indés et les éditions Les Impressions Nouvelles qui m’ont permis de découvrir un journal intime très intéressant. Le titre est très clair nous allons suivre l’auteur chez sa psychanalyste le tout accompagné de croquis et photos.

J’ai été sensible à l’humour de Michel Longuet que je ne connaissais pas du tout. Les croquis ne m’ont pas toujours plu mais ils ont le mérite d’être très expressifs. Ce que j’ai aimé en revanche ce sont les petits divans qui concluent chaque fin de séance. Ils changent en fonction de la perception émotionnelle de Michel Longuet à l’issu de sa séance.

Ce n’est pas un journal intime à mettre entre toutes les mains, il faut avoir l’esprit très ouvert. Pourquoi ? L’auteur se mets à nu dans tous les sens du terme, il s’agit d’un artiste homosexuel qui expose sa sexualité et ses relations avec ses parents sans tabous. C’est un raccourci un peu réducteur mais qui peu faire poser le livre à plus d’un. D’autant que les croquis sont très explicites.

Comme tout livre qui parle de l’intime (et je ne parle pas seulement de la part sexuelle) il fait réfléchir sur soi et les autres ainsi que tu rapport à l’autre. Mais comme Michel Longuet manie l’autodérision et l’ironie on rit de ses anecdotes, digressions et analyses.  On rit avec lui et non pas de lui. Quelle est la part de voyeurisme chez le lecteur ? Je me suis interrogée…

L’évocation de son enfance et des relations familiales, avec les non-dits et les «  trop dits » et les mal-dits,  laisse entrevoir la complexité des influences qui participent à la construction d’une personnalité et les souffrances qui accompagnent les étapes de l’évolution mentale et émotionnelle.

Michel Longuet décortique les relations entre sa psychanalyste et lui. Tout est signifiant dans ce qu’il dit. Je me demandais comment il allait pouvoir terminer cette série de séances. C’est une vrai conclusion avec une réflexion que j’ai trouvé très intéressante autour des mots et de l’écoute, mais je n’en dis pas plus…

 

 

la voie des indés 2015

 

impressions nouvelles

 

1% rentrée 2015

http://www.libfly.com/le-divan-illustre-michel-longuet-livre-2354659.html#

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