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L'Atelier de Ramettes
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19 novembre 2015

La sonate de l’anarchiste

Etienne Guéreau

Editions Denoël, oct. 2015,  358 p., 19,90€

 

Mes lectures Denoël

B26685

4 e de couv. :

Avril 1894. 
Tandis que les bombes des anarchistes ensanglantent Paris, la réputation d'un jeune pianiste ne cesse de grandir. Fédor, virtuose tourmenté, compose une musique aux pouvoirs extraordinaires. Joie, tristesse, colère : les émotions générées par son instrument se répercutent sur son public et le plongent dans un dangereux état de dépendance. 
Lorsque Fédor est accusé de préparer un attentat, il est contraint d'accepter le marché que lui soumet le commissaire Chavreuil. Qui lui a tendu ce piège? Qu'attend-on de lui? Que cache son incroyable don? Troublé par la fougueuse Solange que le destin a placée sur son chemin, Fédor va devoir mettre ses talents au service d'une puissance occulte. Il découvrira qu'une sonate peut parfois provoquer... un massacre.

 

Anecdote :

Etienne Guéreau un auteur que j’ai découvert il y a un an avec son premier roman qui fut un coup de cœur « Le clan suspendu ». Alors vous imaginez bien que ce deuxième roman je l’attendais.

Nous voilà dans une époque assez troublée et dans la fiction et dans la réalité et j’ai un peu de mal à écrire cette chronique alors que j’ai beaucoup apprécié ce roman. Il faut faire attention à ce que l’on dit car parfois cela peut être mal interprété…

 

Ma Chronique :

Dans l’univers littéraire d’Etienne Guéreau je me suis rendu compte que les mots et les noms propres ne sont pas le fruit du hasard. Ils ont une dimension symbolique.

Le titre n’a rien d’anodin. Le roman débute par le côté « sonate ». On va suivre le parcours d’un musicien de génie, mais incompris. Il se veut pur et parfait. Son parcours d’un maître de musique à l’autre ne laisse pas présager ce qu’il va lui arriver. Mais ensuite si l’on fait le lien entre son nom et le contexte politique on se dit qu’il n’est pas seulement l’enfant que l’on a vu grandir…

C’est un passionné et l’on se dit que son amourette va avoir des répercutions dans sa vie… Mais Oh surprise pas celle que l’on croit.

La côté musical on le retrouve dans les titres des chapitres qui donnent le ton de ce qui va être dit, et autant que je puisse en juger avec mes petites notions, l’auteur a su mettre en adéquation le titre et le contenu.

Le début me paru long avec toute la mise en place, un peu comme en jardinage on y met du terreau on plante des graines et on attend de voir se qui va pousser… heureusement le rythme va s’accélérer, ainsi que les rebondissements.

En ce qui concerne « l’anarchiste », Fedor avec son côté idéaliste et naïf va se retrouver aux prises avec plusieurs groupes aux objectifs diamétralement opposés. Notre Anarchiste malgré lui va se révéler à lui-même et sa musique va prendre une place encore plus spéciale dans sa vie. Apparaît alors une part de fantastique qui vient nous emporte dans le pouvoir des émotions, et déchainer des passions meurtrières. Le côté obscure de l’âme humaine va atteindre des paroxysmes.

Ce roman fait la part belle aux jeux des apparences et aux jeux de dupe. Il y a quelques allusions à Houdin et à ce côté illusionniste. Qui est qui ? Qui est du côté des gentils ? Mais qui sont les gentils ? A qui faire confiance ? Le doute s’installe. Voilà notre Fédor balloté de l’un à l’autre faisant des propres choix semant derrière lui la souffrance.

L’époque, 1894, est bien décrite avec cet antisémitisme d’avant Dreyfus, les classes sociales avec leur hiérarchie et leur idéaux politiques.

Loin du manichéisme on va découvrir les compromis, la trahison et le chacun pour soi…Qu'est l'Homme pris dans la tourmante de la révolte? C’est un roman qui pose des questions sur les engagements politiques, sur la neutralité.

Bien que différent de son précédent roman on sent une tendance vers la société, son organisation et son fonctionnement. J’ai hâte de lire son prochain roman. 

Je remercie les Editions Denoël pour leur confiance.

Denoel

 

Qui en parle ?

Lutinielle

Delcyfaro

*****

1__rentr_e_2015

 

Dans ce blog vous trouverez la chronique de :

clan suspendu

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