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L'Atelier de Ramettes
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8 octobre 2015

Le poisson

Dean Garlick

Trad. René-Daniel Dubois

Les allusifs, 19 Août 2015, 228 p.

9782923682471

Une lecture La voie des Indés 2015  Libfly

le poisson

 

 

4e de couv. :

Travailleur social frôlant l'épuisement professionnel, Patrick Kaye devient un jour l'heureux gagnant d'une croisière sur la mer des Caraïbes. Alors qu'il s'apprête à savourer un repos bien mérité, sa vie prend un out autre tournant. Jeté par-dessus bord, il se retrouve piégé dans le ventre d'un gigantesque poisson préhistorique. Dans l'univers parallèle qu'abrite la créature, il croisera tes dest

inées d'un vieil aristocrate anglais, d'un guerrier maori, d'un ancien courtier en bourse cocaïnomane, J'une sorcière bienveillante, d'une fillette espiègle... Et d'un dodo qui laissera quelques plumes. Fable moderne à mi-chemin entre le livre e Jonas et Les aventures d'Alice au pays des merveilles de Carroll, le Poisson dépeint un monde étrange et fantastique qui procure au lecteur le prisme nécessaire pour observer d'un regard tantôt grave, tantôt amusé une humanité en rupture de sens.

Chronique :

Je remercie « la voix des Indés 2015 » de m’avoir permis de découvrir la maison d’édition « Les allusifs ». Le livre est agréable au toucher et à la manipulation. Je ne sais as ce qu’il en ai du reste du catalogue mais j’ai adoré l’écriture de Dean Garlick. De belles découvertes : maison d'édition québécoise, auteur et texte. 

L’histoire commence sur la thématique de la société des loisirs. Ils ne vont pas bien dans le lieu de vie et vont s’agglutiner par exemple dans un bateau qui reproduit la société avec ses différentes strates socioculturelles. Les uns méprisant les autres, les privilèges pour ceux du haut du panier. Notre héros ou plutôt notre anti-héros à l’impression d’être sur le Titanic… Ce qu’il ne sait pas encore c’est que ce n’est pas le bateau qui va sombrer ! C’est là que je glousse en repensant à la scène du Ukulélé !

Nous allons avoir une image de la société consumériste avec son lot de déchets dont certains vont servir à construire leur habitat ou alimenter « le Tas » une sorte de montagne où l’on trouve de tout…

J’ai adoré le ton de Dean Garlick, un soupçon d’ironie et d’humour noir. Des scènes cocasses où l’on bascule dans un côté surréaliste. Garlick nous décrit avec un grand sérieux l’intérieur de la baleine comme si c’était tout naturel.

Ce lieux est intemporel  le passé lointain et le passé récent se côtoient dans une sorte de présent qui est régit par des lois inconnues, personne ne vieillit.

J’ai adoré la page 84, où on se rend compte que tous les biens les plus précieux ont la même valeur dans ce lieux, quelque soit la monnaie qui avait court au moment de rentrer dans ce lieux (épices, soieries, colorants, pierres précieuses et autres métaux, esclaves, technologies etc…) n’ont plus d’importance.

Ce qui est intéressant dans ce roman ce sont les rencontres et comment le héros va changer et prendre conscience de la vacuité de sa vie. Il va avoir envie d’avoir envie… Mais laissons planer le mystère sur ce qu’il adviendra de Patrick Kaye et rocambolesques et tragiques aventures.

la voie des indés 2015

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