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L'Atelier de Ramettes
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18 septembre 2015

Ysabel

Guy Gavriel Kay

Trad. Elisabeth Vonarburg

Éditions A Lire, sept 2015 (VO 2008) , 463 p., 20 €

World Fantasy Award 2008

 

Mes lectures Book en Stock / Edtions A Lire

 

C'est la rentrée est Book en Stock nous embarque dans une nouvelle saison d'aventures et de rebondissements...

 

 

Ysabel

4 e de couv :

Ned, un jeune Montréalais de quinze ans, accompagne son père, Edward Marriner, dans le Midi de la France. Photographe de renommée internationale, Marriner - assisté de Mélanie, Steve et Greg, son équipe technique - a six semaines pour croquer des images inédites de ce magnifique coin de pays, qui regorge de ruines datant de l'époque des Celtes et des Romains.
Mais des événements inquiétants perturbent le séjour de Ned : un inconnu le menace dans la cathédrale d'Aix-en-Provence, un étrange malaise l'affecte aux abords de la montagne Sainte-Victoire, des chiens l'attaquent dans un café... sans compter qu'au cours de la nuit de la Beltaine, une antique fête celtique, il assiste à la « magique » disparition de Mélanie !
Dès lors, Ned comprend que, dans cette contrée plusieurs fois millénaire, des personnages mythiques ne veulent pas mourir et que, d'une mystérieuse façon, il est personnellement concerné par leur histoire.

 

Ma chronique : 

Lire ce roman, c’est l’occasion de découvrir un auteur canadien de renommée mondiale, qui a reçu des prix, mais que je n’ai pas l’impression qu’il soit mis très en avant. Je remercie Book en Stock et les Editions A lire pour ce partenariat.

Un seul bémol que je vous donne maintenant pour après vous donner tous les points positifs. J’ai eu du mal avec la traduction  française mais « québécoise ». En tant normal cela ne me gêne pas mais là c’est du québécois actuel et « parlé », ce qui pourrait plaire à certains… Voilà c’est dit … passons au fond !

Je me suis laissé captiver par l’histoire ou les histoires. Pourquoi au pluriel ? Parce que chaque personnage a son passé et son ressenti et une part dans l’aventure mais aussi parce qu’il y a plusieurs sujets qui sont abordés en marge de l’intrigue « Ysabel ».

Ce qui m’a titilé dès le début c’est la place de la mère et de la gente féminine en général.

L’insistance à nous dire que la mère est absente, loin de sa famille, que la mère est dans une zone dangereuse, quelle travaille pour médecins sans frontière pour sauver des vies, qu’elle est potentiellement en danger. Et à côté de cela des filles/femmes vont venir entourer Ned.

Le garçon est avec son père artiste, photographe de renom qui vit dans sa bulle, ils sont à l’étranger loin des repères familiers. On a toute une thématique sur la famille les liens entres membres, et la famille élargie où le sang n’a rien à voir…

On nous présente Ned comme un garçon à la sensibilité exacerbée, rempli de colère et de frustrations, un adolescent en somme… il est dans un état d’esprit qui le rend sensible à certains phénomènes paranormaux…

La part fantastique de la narration entraîne le lecteur vers d’autres considérations, on fait entre autre un voyage dans l’histoire et la géographie de la Provence.

Ce séjour sera pour Ned un voyage initiatique qui va le sortir de l’enfance comme il  est dit parfois dans le texte.

J’ai beaucoup aimé tout ce qui tourne autour de la magie celtique…  qui est le sujet central de l’histoire d’Ysabel.

Mais voilà je ne peux m’empêcher de m’intéressé aux à côtés… Tel la thématique du regard. Guy Gavriel Kay nous parle de lumière, d’éclairage, l’œil de l’artiste qui détecte la moindre faille ou la beauté du monde. Ed Marriner est photographe il capture des images il est connu pour sa vision personnelle. Immortaliser ce que tant de gens ont déjà photographié. La recherche de l’angle de vue qui fait que l’on reconnaît le style de l’artiste. De la ont peux extrapoler vers la création en général. Plusieurs écrivains peuvent parler d’un même sujet sans que le résultat soit le même. Chacun à son prisme, sa focale intérieure, chaque lecteur va ressentir quelque chose de différent en lisant ce roman, parce que tel ou tel sujet va ressortir, une mise en relief.

Ce roman fait la part belle au visuel sans qu’on se perde dans des descriptions. Comment ? le père est photographe, le fils capte certains détails et certaines ondes, parce que cela se passe ne Provence avec sa lumière et ses couleurs. Parce que des artistes tel Cézanne a immortalisé la Montagne Sainte-Victoire. J’ai bien aimé l’interrogation comment faire une photo sans qu’on le compare à un tableau de Cézanne… Belle réponse que je vous laisse découvrir dans le roman.

J’arrive à la conclusion de ma chronique et je réalise que l’intrigue principale n’a pas été abordée…lisez la quatrième de couverture et partez avec Ned vers les mystères celtes !

Afin de compléter cette chronique je vous invite à découvrir les interviews auxquelles je participe  et qui sont réalisées par les lecteurs sur Book en Stock… Et vous trouverez aussi d'autres liens vers des chroniques des romans de Guy Gavriel Kay

 

Ysabel couv américaine

Juste parce que trouve la couverture belle !

a lire

book en stock

1% rentrée 2015

A bientôt pour la chronique « l’arbre de l’été » le tome 1 de la Tapisserie de Fionavar de Guy Gavriel Kay qui est en cours de lecture.

tapisserie 1

 

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