Les vacances d'un serial killer

Nadine Monfils

Le grand livre du mois, Belfond, 2011,  237 p., 18,50€

Existe chez  Pocket

4^e de couv. :

Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.

Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s'enfuit. Furieux, Alfonse s'arrête dans un snack pour s'enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s'amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l'arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l'écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer... Une comédie décapante, teintée d'humour noir et d'un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.

Ma chronique :

Pour la petite histoire… Je suis partie en vacances avec un livre dans mon sac …. Arrivé à destination on a pas pu s’empêcher de rentrer chez un bouquiniste … J’ai résisté aux tentations mais devant cette aventure de mémé Cornemuse plus aucune volonté n’a tenu !

Aussitôt acheté aussitôt lu !

Point d'étude psychologique et de profiler, juste du délire ...

C’est le premier épisode des aventures de la sublime Mémé Cornemuse. Ahahah !

On découvre ce personnage au milieu de sa famille. 

Nous partons pour un road movie qui se termine au bord de la mer du nord.

Des quiproquos et des visions partielles et partiales mettent les personnages et les lectures sur des voies plus ou moins fausses.

Nadine Monfils nous dévoile cette grande dame élégante et  toute en délicatesse, ahahah ! Enfin plutôt brut de décoffrage et complètement décalée. Sa gouaille naturelle on la retrouve dans ses gestes et surtout dans ses paroles.

Mémé Cornemuse ne s’encombre pas de scrupules elle se débarrasse des gêneurs comme de vulgaires insectes et n’hésite pas à faire appel aux mâles autour d’elle qui tombent comme des mouches entre ses griffes.

Ce roman est une véritable galerie de portrait de looser et de personnages haut en couleur.

C’est aussi un hommage aux plages de la mer du Nord.

Le tout avec un humour très particulier.

Nadine Monfils ne fait pas dans la demi mesure alors on adhère ou pas.

Je me suis régalée, d’autant plus que je sais comment Mémé Cornemuse a évolué des les autres romans…

Je remercie Langue Déliée qui m’a fait connaître ce personnage et qui a fait des émules dans mon entourage !

Vous pouvez retrouver mes avis sur les autres livres de la série :

   

 Il ne me reste qu'à lire que je n'ai pas encore :