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L'Atelier de Ramettes
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18 août 2015

Invisibilité

Andrea Cremer & David Levithan

Trad : Philippe Mothe

Michel Lafon, 2015, 431 p., 15,95€

 

Mes lectures Michel Lafon 

 

Invisibilite

4e de couv. :

Stephen est invisible depuis toujours.

Une malédiction impossible.

Jusqu’au jour où Elizabeth le voit.

Elle seule peut briser le sort.

Au risque de les séparer à jamais. 

 

Ma chronique :

C’est un roman jeunesse où le trois principaux personnages ont entre 15 et 16 ans. C’est important car de là découle un certain type de comportement. On va retrouver les caractéristiques des romans initiatiques. Les héros découvrent leur vraie personnalité et leurs valeurs intérieures. Ils vont devoir surmonter des obstacles et se révéler au fur et à mesure qu’ils tentent d’atteindre leur quête.

Ces ados livrés un peu à eux même à Manhattan près de Central Park. Les parents sont soit décédés, soient loin soit pris par leur travail.

Les trois vivent avec des fêlures et une grande solitude.

Ce roman aborde le thème de la différence et du rejet de la société conventionnelle.

L’homosexualité du plus jeune va bouleverser la famille et mettre en évidence les vrais sentiments de chacun. La mère va être solidaire de ses enfants, et va choisir New-York pour les protéger, comme quelques années auparavant a maman de Stephen…

Les rôles féminins en général sont protecteurs dans ce roman, de la plus jeune à la plus âgée les femmes veulent améliorer l’existence de leurs protégés. Et en même temps les rôles de « protecteurs » de Elisabeth et de Millie sont attribués à Saul et Laurie, mais cela concerne un autre aspect de la vie.

Le roman commence avec de la colère et de la frustration. La rencontre de tout ce petit monde va conduire à surpasser ce sentiment.

Ce roman est baigné de bons sentiments et c’est grâce à l’amour que les personnages vont aller de l’avant. L’amour au-delà des apparences et malgré les différences.

Il y a aussi dans la part « fantastique » ont retrouve la lutte contre le mal et une part de magie.

Cette lutte va former un clan soudé du bien contre le mal tentateur.

C’est un roman très structuré qui lui donne un certain rythme, je ne sais pas si cela vient qu’il a été écrit par deux auteurs.

On a la focale dirigée vers le garçon, puis sur la fille, puis sur la vieille femme, puis sur le grand-père. Sans parler de l’alternance de la voix de Stephen et d’Elisabeth.

On a un aspect très visuel comme souvent dans ce type de roman. J’imagine bien une adaptation cinématographique.

C’est un roman jeunesse, limite Young Adulte qui se lit facilement, une scène en entraînant une autre, il y a des rebondissements, de l’action, des drames, de l’émotion. Cependant il m’a manquée une petite étincelle pour vraiment être emportée dans cette histoire, cela ne se commande pas… Je pense que la part de réalité m’a enlevé le plaisir du côté fantastique.

La fin me laisse penser que les auteurs ont laissé une porte ouverte pour une suite.

Je remercie Michel Lafon d’avoir assouvi m’a curiosité avec ce partenariat estival.

laffon

 

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Commentaires
L
Tu me le prêterai ?
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