Fables d’Esope illustrées
Editions Usborne, juin 2015, 272 p., 14,50€
Adaptation : Susanna Davidson
trad. Caroline Slama
ill. Giuliano Ferri
Ma semaine culture Grecque chez Usborne
Pourquoi lire des versions enfant lorsqu’on est grand ?
Parce qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre.
Je me souviens des lacunes que nous avions en arrivant en cours de littérature et comment certains profs avaient recours à des versions enfant pour inciter leurs élèves à s’instruire pour mieux repérer les références dans les textes que nous avions à étudier. C'était une étape avant d’aller lire la version « adulte ».
Pourquoi lire des versions enfant aux enfants ?
Aujourd’hui je transmets à mes enfants ce que je connais du socle culturel qui est la base de notre civilisation… La version adaptée évite de rebuter l’enfant, il y a un côté ludique…. On sème la petite graine en espérant qu’il puisse se rendre compte de ce qu'y est nouveau ou adapté dans ce qu'on lui propose aujourd'hui.
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NB :
« Par fables d’Esope on désigne un ensemble de fables en prose attribuées à Esope, écrivain grec qui a vécu vers la fin du VII e siècle av. J-C et le début du VI e siècle av. JC. Il était probablement orginaire de la Phrygie » (Wikipedia)
4e de couv :
Fables d'Ésope illustrées Ce recueil de trente fables intemporelles te permettra de découvrir les personnages d'Ésope les plus célèbres. Fais connaissance avec le lion qui devient ami avec une souris, un renard rusé, un corbeau idiot et un loup déguisé en agneau. Joliment illustrées et adaptées, ces fables ne manqueront pas d'enchanter les jeunes lecteurs.
Ma chronique :
Comme beaucoup j’ai appris l’existence d’Esope à travers les Fables de la Fontaine… j’ai trouvé intéressant que mon fils découvre Esope avant d’avoir à apprendre les Fables en vers.
C’était d’autant plus intéressant que nous avons d’autres livres sur la Grèce Antique et la Mythologie Grecque…
C’est un livre agréable à lire, format (17x21), papier très blanc épais et un peu glacé, police de caractère assez grande et page aérée, moralité à la fin de chaque histoire clairement identifiée. Les illustrations qui ne nuisent pas à la lecture au contraire elles ponctuent le texte. Un « bandeau » comme entête de chapitre, une petite illustration intégrée au texte et une pleine page. Les jeunes lecteurs apprécient c’est petites touches couleur. Les dessins en eux même sont doux, mignon et explicites.
Les histoires sont relativement courtes, on peut donc en lire une chaque soir, comme un album. Mon fils c’était plusieurs d’affilée.
Les 35 fables sont réparties en huit parties thématiques :
Orgueil
Tromperie
Cupidité
Conflits
Amitiés
Ruse
Vengeance
Retour de bâton
Mon diablotin n’en a pas tenu compte et chaque soir il pioché plusieurs histoires en fonction du titre ou de l’image. Ce qui est drôle c’est qu’au bout d’un moment je ne savais plus celles qui étaient lues ou pas… alors on reprenait le livre dans l’ordre et c’est lui qui me disait si oui ou non on avait lu. Parfois j’avais un doute et hop il me disait l’élément qui l’avait marqué. Je ne sais pas si toutes les morales ont été comprises. Parfois il m’a demandé de lui relire. Nous avons aussi fait des commentaires.
Il connaissait certaines fables, son papa étant un adepte des Fables de la Fontaine, mais aussi car certaines sont reprises dans des albums et animations. Un excellent exercice de comparaison à faire avec votre enfant pour développer leur sens critique.
Lire Esope même en version adaptée aux enfants est une bonne chose pour les adultes aussi. J’ai découvert que « L’oie aux œufs d’or » était de lui alors que je l’aurais attribué aux contes de plus « récents » comme les contes de la mère l’Oie.
Je remercie les Editions Usborne de même en avant l’héritage culturel en le rendant attractif pour les enfants d’aujourd’hui.
Qui en parle ?
A suivre cette semaine :