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L'Atelier de Ramettes
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17 juillet 2015

Kirinyaga

Mike Resnick

Éditions Denoël, Coll. Lunes d’Encre, juin 2015, 410 p., 21,50 €

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Olivier Deparis et Pierre-Paul Durastanti

 

 Mes lectures Denoël

kirinyaga

4 e de couv. :

Kirinyaga est le nom que portait le mont Kenya à l'époque où y siégaient encore Ngai, le dieu des Kikuyus. C'est aussi, en ce début du XXIIe siècle, l'une des colonies utopiques qui se sont créees sur des planétoïdes terraformés dépendant de l'Administration. 
Pour Koriba, son fondateur – un intellectuel d'origine kikuyu qui ne se reconnaît plus dans un Kenya profondément occidentalisé –, il s'agit d'y faire revivre les traditions ancestrales de son peuple, en refusant coûte que coûte ce qui pourrait menacer la permanence de cette utopie africaine. Mais que pourra-t-il bien faire quand une petite fille surdouée voudra apprendre à lire et à écrire alors que la tradition l'interdit? Ou lorsque la tribu découvrira la médecine occidentale et cessera de croire en son dieu, et donc en son sorcier?

Ma Chronique :

Kirinyaga :

Et dire que j’ai failli ne pas lire ce livre parce que j’avais trop de livres en cours !!! J’aurais raté quelque chose. C’est une facette de la littérature SF que je ne connaissais pas (oui je suis novice !) alors je l’ai trouvé très original…

Ce qui me plaît dans ce livre c’est le mélange d’utopie et de tradition africaine. Koriba est le garant de la loi et de la sagesse. Il fait partie de ceux qui ont mis en place cette planétoïde avec les traditions des Kikuyus, une population du Kenya avant l’arrivée des européens.

Chaque chapitre est une nouvelle, ou un épisode de la vie sur cette utopie. A partir d’une histoire ou parable on voit Koriba régler les problèmes qui naissent entre les habitants. Mais petit à petit des problèmes qui n’étaient pas prévus vont mettre plusieurs grains de sable dans ces engrenages.

Bon je ne vous le dit en ce qui concerne la place de la femme cela m’a fait dresser les cheveux sur la tête… Oui on est dans une transposition d’une société ancestrale africaine mais le fait qu’on leur refuse l’accès au savoir et l’excision, ça non ça ne passe pas. J’ai eu du mal avec le chapitre 2 et 4.

 

Kilimanjaro :

La deuxième partie de ce volume est une deuxième utopie qui fait référence et écho à « Kirinyaga ». Cette histoire pourrait se lire de manière indépendante mais elle perdrait de sa force et de son intérêt.

Kilimanjaro est la création d’une utopie Massaï plus de cent anas après celle des Kikuyus. L’un des concepteurs est historien, il étudie toutes les utopies et en particulier celle de Kirinyaga pour en tirer des leçons. Éviter certains écueils …

Cette histoire complète ce que l’on a vécu en lisant « Kirinyaga » à savoir la mise en place des idéaux, les bases. Dans cette deuxième histoire, on part sur la genèse et l’on voit la mise en place avec des problèmes que nous n’avions pas pu voir dans l’autre utopie…

Fonctionnera t-elle mieux ?

Cette deuxième histoire n’a pas la même poésie de celle insufflée par Koriba, mais elle véhicule des idées plus près de mes convictions… donc elle a son charme propre.

Dans ces deux utopies ce qui était intéressant c’est de voir la mise en place des relations entre les habitants… puis de voir l’effet de domino lorsqu’une nouveauté apparaît.

En discutant de cette chronique avec ma fille elle m’a rappelé que « Kirinyaga » faisait penser à « Le clan suspendu » et en effet il y a des similitudes comme le « mensonge initial ou vérité arrangée » et «l’idée d’image figée »… Mais non une société ne peut restée figée même dans une utopie, le propre de l’homme c’est de penser et d’évoluer.

Je remercie Les Éditions Denoël pour cette découverte.

Denoel

 

Chroniqué sur ce blog une autre Utopie / Dystopie

clan suspendu

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Commentaires
N
J'ai trouvé ce livre très intéressant et particulièrement bien écrit. Certes, la place de la femme est loin de celle que nous avons en Europe... <br /> <br /> <br /> <br /> Bises
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