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L'Atelier de Ramettes
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14 juin 2015

Tueuses mais pas trop

Stéphanie Mesnier

Fayard, fév. 2015, 237 p., 18 €

 

Lu dans le cadre d’un partenariat Masse Critique Babelio / Éditions Fayard

 

tueuses mais trop4e de couv. :

Qui n’a pas souffert de la présence, dans son entourage, d’un odieux personnage ? Supérieur hiérarchique pervers, belle-mère sadique, associé escroc… Comment se débarrasser de ces « encombrants », qui prennent plaisir à pourrir la vie de leur prochain, sans y perdre son âme et sa liberté ?
Quelques femmes - des esprits supérieurs et très inventifs - ont résolu la question. Réunies en une mystérieuse association, elles se consacrent aux cas extrêmes, dans un registre esthétique qui élève le crime au rang des beaux-arts.
Quand vous aurez fait leur connaissance, vous ne parlerez plus jamais de sexe faible.


Romancière et journaliste, Stéphanie Mesnier signe avec Tueuses mais pas trop une comédie allègrement amorale, où les coupables ont le beau rôle.

 

Ma chronique :

Un titre accrocheur, une quatrième de couverture prometteuse, une couverture colorée qui laisse entrevoir que des femmes se liguent toutes contre un seul homme… Aussitôt reçu aussitôt lu et chroniqué, c'est pour vous dire comme le roman me tentait...

L’été arrive je me suis dit que ça serait une bon commencement, une histoire qui ne semble pas se prendre au sérieux… une petite récréation…

Seulement voilà, je n’ai pas accroché ni à l’écriture ni à la construction de l’histoire. L’écriture est  un peu trop contemporaine à mon goût, pourtant je m’étais préparé à de la "chick lit". J’ai fini par m’y habituer mais plus je m’intéressais aux personnages plus ils me semblaient caricaturaux : les people de la TV, les journalistes, les fashionistas, les bourgeoises, les psy… Les diktas de la mode ou du m’as-tu vu, les clubs privés et les soirées officielles.

La construction avec une scène finale au début puis on repart sur plusieurs tableaux, cela ne m'a pas convaincue.

Stéphanie Mesnier a bien essayé d’égratigner le gratin mondain parisien et politique dévoilant quelques dessous crapuleux, et leur côté sombre dont quelques perversions soft.

Quand à l’intrigue manquait de profondeur, pourtant du fait de la proximité de certains personnages aurait pu être plus pervers, d’autant plus que l’auteure a essayé de tisser une deuxième intrigue, avec une manipulation politique et maffieuse, pour qu’il y ai plus de suspens.

Ce club très spécial, avec une mécanique bien rodée appelait le petit grain de sable qui allait tenir le lecteur en haleine, il y a une amorce, mais encore une fois je suis restée sur ma faim.

A la toute fin on découvre un personnage prometteur mais pour une prochaine histoire… car il reste des histoires en suspens, même si on nous laisse envisager l’avenir, on reste sur une fin ouverte.

L’aspect humoristique, c’est à l’appréciation de chacun. Une comédie pour quelques heures de détente au bord de la piscine par exemple.

Un roman qui a du potentiel mais qui ne m’a pas fait vibrer, peut-être que j’en attendais trop.

Je remercie Babelio et les Éditions Fayard d’avoir assouvi ma curiosité.

fayard logo

babelio

masse c

 

 Qui en parle ?

Stéphanie Plaisir de Lire

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