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L'Atelier de Ramettes
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5 juin 2015

Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés

Arto Paasilinna

trad. Anne Colin du Terrail

Editions Denoël, 2015 (VO 1986), 325 p., 21,90 €

 

Mes lectures Denoël

 

moi, Surunen4 e de couv :

Le très distingué professeur Surunen, membre finlandais d’Amnesty International, las de se contenter de signer des pétitions, décide de prendre les choses en main. Il s’en va personnellement délivrer les prisonniers politiques qu’il parraine en Macabraguay, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un dictateur fasciste sanguinaire.

Revisitant à sa façon Tintin au pays des Soviets, Paasilinna renvoie dos à dos les dictatures de tous bords avec une ironie mordante et un sens du burlesque accompli.

 

Ma Chronique :

Lorsque je pense à Arto Paasilinna,  je pense à la galerie de portraits excentriques à laquelle il va nous convier ou que vont-ils faire avec leur société tous ses humains… que ce soit le capitalisme ou le communisme il va nous montrer qu’on peut aller vers de l’extrême… En lisant Surunen, j’avais des flashs de « Prisonniers au paradis »… c’est deux livres n’ont en commun que l’auteur et l’idée de vivre dans une société modèle…

Ce roman est un vrai régal, loufoque à souhait, on y retrouve son humour et ses situations un peu décalées (voire plus). Qu’est-ce que j’entend par décalé ? Nous avons là un professeur de philologie qui est bénévole pour Amnesty  international depuis un bureau en Finlande qui décide qu’il doit passer à l’action car les pétitions n’aboutissent à rien. Il part à l’autre bout du monde dans un pays gouverné par un dictateur capitaliste la fleur au fusil. Son voyage va le faire passer par Moscou et Cuba et on se dit que ce naïf utopiste va finir dans une geôle au fin fond de la jungle.

L’aspect décalé c’est aussi en ce qui concerne les rencontres avec des personnages dans des situations à la limite de l’invraisemblance  et des amitiés improbables.

Ce roman se présente sous forme de roman mais il y a dans sa construction comme une idée de présentation / thèse / antithèse et une brève conclusion. J’ai adoré ses stratégies et stratagèmes. En dire plus dévoilerait trop l’intrigue.

J’ai adoré l’écriture et l’humour, les situations et leur dénouement, les rebondissements tellement extravagants  mais je mets une petite réserve sur la longueur… J’avais hâte d’arriver à la conclusion et savoir s’il allait s’en sortir et comment. Un petit paradoxe de lecteur : maintenant que je l'ai terminé j'ai envie d'un autre roman de cet auteur !

Je remercie les Editions Denoël pour leur confiance.

NB : Ma lecture du : "Le lièvre de Vatanen" j'avais époustouflée mais lu il y a trop longtemps pour en parler mais c'est un roman à lire !

 Denoel

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les mots de nanet

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Livreforfun

 

Et sur ce blog vous pouvez voir :

 

paradis

Question : Maintenant qu'el Paasilinna vais-je lire ?

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