Le voyage de Simon Morley

12 mai 2015

Jack Finley

Traduction de Hélène Collon

Editions Denoël, coll. Lune d'Encre, mars 2015, 538 p., 24 €

Grand Prix de l'imaginaire 1994

Mes lectures Denoël

4^e de couv. :

Pour remonter dans le passé lointain, il n'est pas nécessaire d'utiliser une machine à voyager dans le temps. Il suffit de s'imprégner de l'époque dans laquelle on désire se rendre, de se dépouiller de toutes les pensées, comportements qui vous ancrent dans le présent, bref, de se conditionner mentalement et physiquement, pour être projeté dans le temps que l'on croyait perdu. Telle est la théorie du Pr. Danzinger. Informé de ce projet, qui a secrètement l'aval et le soutien logistique du gouvernement américain, Simon Morley doute, hésite... Mais la médiocrité de son existence, la curiosité, et le mystère qui entoure le suicide d'un aïeul de son amie Kate, finissent par le décider. Installé dans un appartement du «Dakota», un vieil immeuble new-yorkais demeuré intact, il va s'y comporter comme un homme de la fin du XIXe, et un soir de neige, après des jours d'efforts et d'attente, le miracle se produit...
Récit conjuguant le témoignage écrit et visuel (de nombreux dessins...)

Auteur :

Jack Finney, auteur américain 1911-1995

Ma Chronique :

Le roman débute sur une étrange proposition qui est faite à Simon Morley. Rube doit le convaincre de signer un contrat et c’est seulement en suite qu’on lui dira en quoi cela consiste… C’est intriguant comme situation… Les raisons pour lesquelles il a été choisi et les questionnements qu’il se pose… Sa vie morne et le peu de perspectives font le convaincre qu’il n’a rien à perdre mais tout à gagner.

Nous découvrons ensuite une étrange façon de voyager, bien que septique au départ Simon Morley se prend au jeu et propose même un lieu et une date.

Le lecteur intrigué ne peut que le suivre dans cette aventure, car il veut comprendre, savoir faire partie de l'expérience.

Il y a une certaine lenteur qui nous renvoie aux années soixante à un autre rythme de vie et je ne parle même pas du voyage en lui-même, que je vous laisse découvrir.

Il y a un côté hypnotique dans l’écriture qui surprend au début mais qui fait tout le charme de l’écriture. Roman très descriptif qui surprend.

Les photos et images qui illustrent le texte, aux couleurs bistre, noir et blanc, participent à cette ambiance. Comme cette couverture qui nous renvois à ce passé si proche et si lointain.

C’est le premier roman de SF de ce genre que je lis et c’est une découverte dont j’ai du mal à parler, pourtant j’étais bien dans la lecture.

Je remercie les Editions Denoël car j’aurais pu passer à côté de cette étrange histoire et cela aurait bien dommage.

Il existe une suite :"Le balancier du temps" rien que le titre intrigue...