La Déesse des vers à soie

D’après un conte traditionnel chinois sur l’exil

Anonyme, illustré par Elza Lacotte

Le ver à soie, sept 2014, (14x30), 53 p., 14 €

9791092364125

Lu dans le cadre de la Voie des Indés 2014

4 e de couv :

Cannü vit avec son père dans un village. Ils possèdent un cheval un peu particulier qui comprend le langage des hommes. Un jour, le père de Cannü doit s'absenter pour traiter une affaire, mais les jours passent, et il ne revient pas. Cannü demande au cheval de partir à sa recherche, seulement voilà : le cheval est amoureux de la jeune fille et celle-ci lui fait la promesse de l'épouser s'il parvient à retrouver son père... La Déesse des vers à soie est une adaptation d'un conte traditionnel chinois sur l'exil et la résilience. On y apprend comment une jeune femme réussit à transformer sa tristesse en apportant la richesse aux petites gens et en créant le plus beau fil qui soit.

Ma chronique :

Je découvre une maison d’édition « Lever à soie » grâce à Libfly et à « La Voie des indés 2014 », et je les en remercie.

C’est un livre qui s’adresse aux enfants de 7-11 ans mais qui s’adresse aussi aux adultes amateurs de conte traditionnels. Bien que nous ne soyons pas de culture chinoise il y a des symboles universels.

On retrouve le duo père-fille, l’absence de mère, un être magique que le père essais d’éliminer de la vie de sa fille. Mais voilà, une promesse est une promesse, la fille et la créature sont liées, s’en suit l’exil… la création du ver à soie j’ai eu du mal à l’intégrer.

Nous avons là une terrible histoire comme souvent les contes nous en font vivre !

L’objet livre est très atypique de par ses dimensions « 30x14x1). On a l’impression que l’on va trouver un texte à la verticale (comme dans l’écriture asiatique) mais cela laisse place a de magnifiques paysages en noir et blanc à la manière d’une gravure, avec comme seule couleur un tampon (cartouche ?) rouge, comme pour certifier l’authenticité. Les visages ne sont pas assez asiatiques à mon goût et certains traits font mal aux yeux.

C’est un bel objet et nous avons une petite surprise à la fin que je vous laisse découvrir !