Ramettes à la plage !

Quand Ramettes va à la plage, c'est pour allez voir un de ses auteurs chouchous... Un papou qui me fait souvent rire le dimanche et autres soirs lorsque j'écoute mes podcasts. Je veux parler de Serge Joncour invité aux Auteurs à la plage

Je vous raconte pas l'expédition... mais si ... 1h30 en voiture avec ma jeune conductrice ... Oui 1h30 juste pour l'aller  et des virages en veux tu en voilà !!!

C'était la première fois que l'on allait toutes les deux à Port Leucate !

On a vite trouvé le lieu et la place de parking payant...

Eh oui monsieur Joncour vous avez vu ce que cela donne le voyage en train jusqu'au lieu du rendez-vous... la gare est à 30 mn de chez moi, alors on est obligé d'y aller en voiture...

car je n'étais pas seule... ma princesse était là...

Et mon chevalier aussi...

mon chéri ayant préféré soirée jazz...

Interview menée par André Bonnet, réponses avec des digressions à la "Joncour" c'est à dire qu'on a eu droit à des anecdotes de voyage, mais aussi sur le travail d'écrivain. Ce que j'ai trouvé savoureux c'est que son dernier livre parle d'un auteur  dont on fait une présentation élogieuse... et c'était presque ce qui se déroulait... En parlant de son personnage on avait un effet miroir avec ce qu'on vivait... C'était très drôle de voir son regard bleu parti on ne sait où  tout en  parlant de son travail d'écrivain-observateur, de son humour, avec ses exemples pour illustrer ses propos qui nous emmenaient dans son monde... j'avais l'impression de l'entendre dans l'émission "Des papous dans la tête" sur France Culture...

Chapeau à lui car le lieu n'est pas idéal pour les intervenants... le plein air, des touristes qui passent, des activités autour avec des jeux en bois, un auditoire un peu dissipé, je fais mon mea culpa, mon fils bien sûr qui n'a pas voulu aller jouer un peu plus loin, je vous présente mes  excuses monsieur Joncour.

Petit regret, ce fut bref... c'est un peu intimidant de parler pendant une dédicace, d'autant plus lorsqu'on est timide... on n'a pas proposé aux participants d'intervenir, pas de question du public, pas de d'échange... Cela risquait de terminer tard ! Pour certains l'interview dévoilait un peu trop l'intrigue... cela ne m'a pas trop gêné car ce qui compte dans les romans de Serge Joncour c'est l'enchaînement des situations, les mots, l'ambiance... En parlant de mot j'ai bien aimé lorsqu'il a parlé de son livre qui était sorti, il était physiquement là et pourtant il sortira officiellement le 27 Août, ce qui est un situation assez paradoxale... j'aurais bien aimé l'entendre lire le début de son roman... oui, ça fait beaucoup de souhaits !

Pendant un instant on se dit qu'on va lui dire ceci et cela, mais le jeu est faussé puisqu'on croit savoir des choses sur lui mais nous lecteurs sommes des "étrangers" pour l'auteur. En fait on a envie de prolonger l'illusion de partager quelque chose à travers l'univers développé dans ses livres...

Autre anecdote... je ne sais pas ce qu'il notait sur sa main mais j'étais sur la sellette je n'ai pas osé donné mon carnet !!!

Certains diraient que les livres se suffisent à eux même, mais ce fut un plaisirs de le voir et de l'entendre en vrai... parce que je voulais voir s'il était aussi grand qu'il le paraît dans les photos... ^^ eh bien oui !

 

Côté dédicace j'avais apporté "L'amour sans le faire" mais...

Maintenant il est dédicacé grâce à ma fille !

Je suis partie avant sa sortie nationale avec :

Flammarion, 27 août 2014, 390 p., 21 €

4 e de couv :

En résidence d'auteur à Donzières, dans le centre de la France, un écrivain apprend la disparition d'un vieux maraîcher. Un couple de jeunes, Aurélick et Dora, est soupçonné de l'avoir assassiné. Fasciné par Dora, l'écrivain va sillonner la région à la recherche de pistes susceptibles de faire la lumière sur cette affaire.

Incipit :

"Ce séjour promettait d'être calme. C'était même l'idée de départ, prendre du recul, faire un pas de côté hors du quotidien. En acceptant l'invitation je ne courrais aucun risque, la sinécure s'annonçait même idéale, un mois dans une région forestière et reculée, un mois dans une ville perdue avec juste ce qu'il faut de monde pour ne pas craindre d'être seul, tout en étant royalement retiré, ça semblait rêvé. En plus, on était au début de l'automne, ça promettait de belles balades au fil des chemins creux, des fins d'après-midi à parcourir la forêt, des heures à se perdre dans des panoramas aux couleurs incendiées, pour en revenir le sans neuf et la tête gorgée d'idées neuves, ce serait parfait."

*****

On a eu droit à un beau couché de soleil et une balade dans le port avec grignotage...

Arrivé à la maison fort tard (je vous rappelle 1h30 de route ! hihihi) je n'ai pu m'empêcher de me plonger dans ce roman où l'on retrouve l'univers de Serge Joncour.

A bientôt pour ma chronique